Parfois, on vit des moments de pur bonheur depuis son canapé. Comme un bonbon que l’on fait fondre sous la langue, une fois par semaine. C’est ce que j’ai ressenti avec WandaVision. Bon, j’ai un peu triché pour le commencement, je n’ai pas regardé tout de suite bien que ça me faisait très envie. J’ai donc démarré le visionnage en regardant les 3 premiers épisodes d’affilée et c’était un régal !

Cette série a été un véritable phénomène sur Disney+ en début d’année : il faut dire que la firme aux grandes oreilles n’avait pas lésiné sur les teasers et le mystère autour de cette première série Marvel Studio (qui commence également une nouvelle phase du MCU).
Ce n’était pas du tout le plan initial de Marvel, mais la crise sanitaire a tout chamboulé et les studios ont dû se réorganiser. Ainsi, initialement, c’est Black Widow qui devait lancer la nouvelle phase. Et ce n’est pas WandaVision qui devait lancer Marvel Studios mais Falcon et le soldat de l’hiver (en cours de diffusion sur Disney+).
Les fans attendaient donc la série avec impatience pour découvrir tous les mystères autour de WandaVision et de son format pour le moins unique dans le MCU.

Pour une meilleure compréhension des tenants et aboutissants des personnages de Wanda et Vision, je vous conseille d’être à jour sur les films Avengers – l’Ère d’Ultron et Avengers – Infinity War.
Mais alors, qu’est-ce que raconte WandaVision ?
Difficile de vous décrire la série sans gâcher le plaisir de sa découverte. Mais pour faire simple, nous retrouvons Wanda Maximoff (dite la Sorcière Rouge) et Vision dans une sitcom des années 50 au premier épisode, puis dans les années 60 au second épisode, et ainsi de suite. Mais dès le premier épisode, on sent que quelque chose de lourd et grave se passe dans la tête de Wanda. À bien des moments, une tension pesante se fait sentir dans le regard et les propos de Wanda Maximoff.

Pour marquer les différentes décennies, il fallait donc des costumes typiques de chaque époque. Et pour aller plus loin dans le traitement de ces époques, la série s’offre en plus d’un décor différent, un générique unique à chaque épisode.
Ainsi, on peut reconnaître des références à des séries-culte grâce aux génériques, notamment “Ma sorcière bien aimée” dans l’épisode 2 avec un générique en animation avec un style bien connu de chez Hanna Barbera, ou encore Malcolm dans l’épisode 6 dans son traitement d’image et son choix musical. Mais revenons-en aux costumes ! C’est Mayes C. Rubeo qui a travaillé sur ce rôle à part entière.
Les années 50 :



Mayes C. Rubeo tenait à rendre hommage à Audrey Hepburn avec la robe de mariée de Wanda.


Rien n’est laissé au hasard, le mobilier, les tenues, les bijoux, les cadrages, les gags et les dialogues nous plongent dans les différentes époques.



Bien-sûr, dans les années 50, on retrouve la femme – ménagère parfaite, épouse de l’homme qui travaille pour subvenir aux besoins de sa famille. Ainsi, Wanda endosse ce rôle avec le tablier typique de ces années-là, mais aussi une ravissante robe en satin vert d’eau avec col très élégant.
Les années 60 :



Dans cette décennie, l’apparition de la couleur à la télévision est une vraie révolution, mais aussi dans l’histoire de WandaVision. L’histoire de la télévision et le scénario de WandaVision sont intrinsèquement liés, c’est ce qui fait de cette série une œuvre originale et addictive.


Du côté des costumes, ce qui ressort le plus, ce sont les vêtements un peu plus décontractés et confortables que dans les années 50. Avec le pantalon type corsaire de Wanda, mais aussi avec la robe à motif de Géraldine (la femme qui serre la main de Wanda ci-dessus ). Sans parler des coiffures volumineuses, typiques des années 60.
Les années 70 :



La démocratisation des postes TV en couleur et la libération sexuelle féminine à travers le monde ont chamboulé les codes vestimentaires.



Dans cette décennie, un événement important se passe dans la vie de Wanda et Vision.
La robe multicolore ci-dessus a été entièrement fabriquée par Mayes. C Rubeo. Selon ses dires, cette robe est un des costumes sur lequel elle a adoré travailler avec Elizabeth Olsen (Wanda)
On retrouve aussi les fameux pantalons pattes d’éléphant, iconiques des années 70, avec l’apparition du disco.
Les années 80 :


Les justaucorps fluo, les permanentes et les vestes sans manches bien fleuries sont autant de vêtements cultes propres aux années 80.


Les chemises à carreaux sont également de rigueur et je suis particulièrement fan des petites tennis rouges de Wanda sur la photo ci-dessus.
En collant rose, nous pouvons retrouver Agnès, la voisine de Wanda et Vision, qui est un personnage récurrent au fil des épisodes et va s’avérer être bien plus importante qu’elle n’y paraît.
Trois autres décennies sont abordées, mais j’ai fait le choix pour cet article de ne divulguer que le strict nécessaire pour ne pas vous gâcher l’intrigue principale autour de ce voyage dans le temps. J’espère vous avoir donné envie de visionner cette merveilleuse série et que vous l’adorerez autant que moi.
Pour celles et ceux qui l’ont déjà visionné et qui souhaitent décortiquer la série plus en détails, je vous conseille ce très complet podcast de Chronique Disney sur lequel je me suis aussi appuyée pour le début de cet article.
Je vous fais plein de bisous et vous dis à très bientôt pour une nouvelle série !
Rose Autowash
Publié par