Accéder au contenu principal

PUL&P

VINTAGE STYLE, NOT VINTAGE VALUES !

  • The PUL&P Project
  • Pin Up Fashion
    • Vêtements
    • Lingerie
    • Chaussures
    • Bataille d’imprimés
    • Disneybound
    • Lookbook
    • Latex
    • Boutiques
    • Bons plans
    • Enfants
  • Beauté
    • Maquillage
    • Coiffure
    • Parfums
  • Be Burlesque
    • L’agenda burlesque
    • Portrait d’artiste
    • Spectacles
    • Cours et masterclass
  • Culture
    • Des séries qui ont du style
    • Expositions
    • Histoire
    • Films
    • Illustrations
    • Lecture
    • Musique
  • Evasion
    • Dollykitten en Nouvelle Zélande
    • Voyage
    • Lieux mythiques
  • Évènements
    • Miss Pin Up France
      • Miss Pin Up régions 2020
      • Miss Pin Up France 2020
      • Miss Pin Up régions 2019
      • Miss Pin Up France 2019
      • Les tenues coup de coeur de Leen
        • lors de l’éléction Miss Pin Up France 2020
        • lors de l’élection Miss Pin Up France 2019
    • Béthune Rétro
    • Dapper Day
    • Retrorama
    • Viva Las Vegas
    • Autres évènements
  • Portrait de Pin Up
    • Mais qu’est ce qu’une Pin Up?
    • Pin Up d’antan
      • Marilyn Monroe
      • Jayne Mansfield
      • Mata Hari
    • Pin Up d’aujourd’hui
    • Fake Pin Up
  • Photographie
  • Vie pratique
    • Do it yourself
    • Décoration
    • Ecologie
    • Pâtisserie
  • Notre communauté
  • Notre Team
  • Contact
  • La boutique PUL&P
  • Instagram
Recherche

Catégorie : Pin Up d’antan

Yvonne de Carlo : de la reine du Technicolor à Lily Munster

Bonjour les PULPies ! Pour le mois d’octobre, et donc d’Halloween, j’ai eu envie de vous présenter une pin-up classique qui marque toujours l’imaginaire grâce à son rôle de matriarche vampire et qui aurait eu 100 ans cette année.

Margaret « Peggy » Yvonne Middleton nait le 1er septembre 1922 à Vancouver (Colombie-Britannique, Canada). Son père, William Middleton, est un vendeur, ou plutôt un escroc) originaire de la Nouvelle-Zélande qui avait toujours une combine. Sa mère, Marie De Carlo, a vu le jour en France d’un père Sicilien et d’une mère Écossaise. Lorsque Peggy a 3 ans, William abandonne la famille. Marie trouve du travail, vivant avec sa petite fille en alternance dans de petits appartements et chez ses parents. Ces derniers, très religieux, éduqueront leur petite fille dans le respect du bon Dieu. Le rêve de Marie étant de devenir danseuse avant de devenir mère à 19 ans, elle ignorera le désir de son enfant de devenir chanteuse pour la pousser plutôt vers le ballet, afin que Peggy devienne ce qu’elle-même n’avait pu être.

Dès 1937, sa mère, convaincue que Peggy a ce qu’il faut pour devenir une vedette, l’emmène à Hollywood afin de tenter sa chance. Après quelques mois, leur visa expiré, elles doivent rentrer au Canada. Elles reviendront ainsi à deux autres reprises à Los Angeles afin de permettre à Peggy d’avoir la carrière qu’elle mérite. En 1939, alors qu’elle est à Vancouver, elle combine son deuxième prénom avec le nom de jeune fille de sa mère pour apparaître sous le nom de scène Yvonne de Carlo. Alors élève de l’école de danse June Roper, elle commence à se produire dans différentes boîtes de nuit de la ville et se découvre à travers un autre style de danse que le ballet.

Yvonne et sa mère, Marie.

En 1940, de retour en Californie et participant à divers concours de beauté, elle termine 2e au concours de Miss Venice et 5e au concours de Miss Californie. Un agent la remarque enfin et l’envoie passer une audition au Earl Carroll Theatre. M. Carroll est prêt à l’engager, mais demande à la voir en privé dans son bureau afin qu’il puisse inspecter ses atouts en haut de la ceinture. Le duo mère-fille quitta le théâtre, outrées après que Marie ait balancé une chaise à M. Carroll. Une nouvelle audition au Florentine Gardens lui permet enfin d’obtenir un travail de danseuse pour la troupe du restaurant. Rapidement, le propriétaire, Nils Granlund, lui offre un numéro de danse solo qui s’avéra être fort populaire (et qui était plus burlesque qu’autre chose) où elle retire des voiles peu à peu pour finir en bikini avant qu’un homme dans un costume de gorille ne vienne l’enlever. Lorsqu’elle est à nouveau déportée au Canada quelques mois plus tard, Granlund s’en mêle et peu de temps après, Yvonne est de retour à Los Angeles avec un contrat de travail. Cette fois, elle est là pour rester.

Toujours en 1940, Yvonne prend la vedette (non-créditée) d’un premier court métrage musical, The Pearl of Bagdad. Soudainement décidée à devenir vedette de cinéma, elle quitte le Florentine Gardens, se trouve un agent et obtint le rôle (toujours non-crédité) d’une baigneuse dans le film de série B Harvard, here I come (1941).

Avec l’entrée des États-Unis dans la 2e Guerre Mondiale, Yvonne et d’autres danseuses du Florentine Gardens sont invitées par Bob Hope à participer à son spectacle de tournée des troupes Américaines. Yvonne devient rapidement l’une des pin-up préférées des soldats qui lui écrivent des lettres par milliers. Elle fait de son mieux pour répondre à un maximum de missives sans pour autant réussir. Par contre, elle conservera chacune de ces lettres toute sa vie durant, affirmant qu’elles lui étaient toutes précieuses.

En 1942, sa carrière au cinéma commence à décoller. Elle signe un contrat avec Paramount et apparaît (bien sûr non-créditée) dans une vingtaine de film avant qu’on ne mette brutalement fin à son contrat en 1944. Puis, en 1945, elle est choisie parmi 20 000 jeunes filles pour le rôle de Salomé dans Les Amours de Salomé, ce qui lui vaudra le titre de Plus Jolie Fille du Monde. Universal n’attend pas et lui offre un contrat.

Salomé

Elle jouera dans plusieurs films d’aventures exotiques et westerns en Technicolor, tel La Taverne du cheval rouge (1945) et Schéhérazade (1947), d’où son surnom de Reine du Technicolor.

La jeune fille autrefois puritaine ne l’était plus, et tandis que son étoile montait, ses amants eux s’enchainèrent. Elle eut quelques rendez-vous avec le milliardaire Howard Hughes, mais mit fin à leur relation lorsqu’il devint clair qu’il n’avait aucunement l’intention de l’épouser. Puis il y eut le Prince Abdul Reza Pahlavi d’Iran avec qui elle entretint une liaison sporadique pendant 5 ans. Sans oublier les acteur Robert Stack et Burt Lancaster.

Les Dix Commandements

Au milieu des années ‘50, Cecil B. DeMille la choisit pour le rôle de Séphora, l’épouse de Moïse (joué par Charlton Heston) dans son film Les Dix Commandements (1956), une reprise de son film du même nom de 1923. C’est sur ce plateau que débute pour Yvonne sa relation avec le cascadeur Bob Morgan qu’elle avait précédemment rencontré sur le plateau de Amour, fleur sauvage (1955). Ils se marièrent le 21 novembre 1955 à Reno dans le Nevada, et auront deux fils : Bruce et Michael. Yvonne adoptera aussi la fille de Bob de son précédent mariage, Bari.

Yvonne de Carlo et Bob Mrgan

Malheureusement, il ne faut que quelques années pour que les époux ne s’entendent plus, Robert jalousant particulièrement le succès de sa femme. Après 5 ans d’union, Yvonne considère déjà le divorce, mais en 1962, tout bascule lorsque Bob est blessé pendant le tournage de La Conquête de l’Ouest. Renversé par un train, il est amputé d’une jambe. Son épouse restera consciencieusement à ses côtés pendant son séjour à l’hôpital et les mois que dureront sa rééducation. Ils intenteront une poursuite de 1.4 million de dollars contre MGM considérant le handicap permanent de l’ancien cascadeur.

Yvonne dût mettre sa carrière sur pause pendant tout le temps où elle s’occupait de la convalescence de son mari, mais étant maintenant responsable de subvenir seule aux besoins de sa famille, elle sent la pression de trouver du travail. Son ami John Wayne, choqué de l’histoire avec MGM, lui offrira bien un rôle dans son film Le Grand McLintock (1963), mais Yvonne a besoin d’un revenu plus stable.

The Munsters

En 1964, sa chance tourne enfin : Universal, l’invite à venir auditionner pour le rôle d’une vampire pour une nouvelle série télévisée noir et blanc, Les Munsters. Yvonne devient ainsi la matriarche de la famille de monstres la plus populaire de la télé, Lily Munster. L’émission eut un succès monstre (jeu de mot volontaire) et Yvonne s’avéra être la parfaite maman de télévision. On renouvellera la série télé pour une deuxième année, qui elle ne s’avéra malheureusement pas aussi populaire. Tentant de rehausser l’image de la monstrueuse famille, on les met en vedette en 1966 dans Frankenstein et les Faux-monnayeurs, un long métrage en couleur. Malheureusement, la série ne reprend pas après le film, ayant perdu la bataille des ondes au profit d’une nouvelle émission toute en couleur, Batman (1966).

Heureusement pour Yvonne, sa carrière ne s’arrêta pas là. En plus de jouer de petits rôles dans plusieurs films avec plus ou moins de succès ou d’être la vedette invitée dans certaines émissions de télévision (comme Bonanza par exemple), elle se retrouvera sur Broadway en 1971 dans le spectacle à succès Follies de Stephen Sondheim (qui sera présenté 522 fois). Une des chansons qu’elle y interprète « I’m still here » deviendra son hymne et elle la chantera tant dans des émissions de variété que lors de ses prestations musicales dans des discothèques ou sur des bateaux de croisières.

En 1974, elle divorce enfin de Bob Morgan. Sa liberté retrouvée, on la retrouve au grand et au petit écran, entre autres dans Une Affaire de Famille, Le signe de Zorro, Racines et Elle écrit au meurtre, sans oublier sa dernière prestation en tant que Lily Munster en 1981 dans Munster’s Revenge. Elle jouera même avec Sylvester Stallone dans L’embrouille est dans le sac (1991).

Yvonne et son fils

En 1993, sa mère Marie est emportée par un cancer. Puis, en 1997, son fils cadet, Michael, qui souffrait de convulsions, décède à l’âge de 40 ans. En 1998, c’est Yvonne qui subit un AVC, mais par chance, elle s’en remettra à 98%. Elle finira ses jours résidente de la Motion Picture & Television Country House and Hospital où un une insuffisance cardiaque l’emportera le 8 janvier 2007.

Un jour, son fils Bruce lui a demandé à propos de sa carrière : « Était-ce le destin, la chance, la préparation ou quoi d’autre encore ? » ; avec plus de cinq décennies d’expérience dans le milieu, Yvonne lui répondit : « N’est-ce pas du pareil au même ? »

P.S. Si vous passez un jour à Los Angeles, sachez qu’Yvonne De Carlo possède deux étoiles sur la Hollywood Walk of Fame : une pour sa carrière au cinéma et une pour son travail à la télévision.

Pour en apprendre plus :

The Untold Truth – Yvonne De Carlo ( Lily Munster )

Yvonne De Carlo – Documentary

L’encyclopédie Canadienne – Yvonne De Carlo

Evie B. Sweet

20 octobre 202213 octobre 2022

FredLaisser un commentaire

Pin-up d’antan : Lili St. Cyr

Avant Dita Von Tease, il y avait Lili…

Bonjour les PULPies, ici Evie B. Sweet pour un brin d’histoire. En tant que fière Québécoise, j’ai eu envie de vous présenter une icône du burlesque qui a marqué la métropole de mon coin de pays.

Nous sommes dans le Montréal d’après-guerre. La ville est reconnue pour les multiples plaisirs qu’elle offre aux noctambules : façades illuminées de néons, musique jazz, jeux, cabarets… Sur la rue Ste-Catherine, on retrouvait des centaines de boîtes de nuits. Avec sa population francophone, les Américains qui venaient y passer un week-end avaient surnommé la ville : le Paris d’Amérique. C’était hautement glamour de venir passer quelques nuits à faire la fête à Montréal.

À cette époque, la reine des cabarets est sans contredit Lili St. Cyr.

Née Marie Van Schaak le 3 juin 1918 à Minneapolis, la jeune américaine à la formation de ballerine met les pieds à Montréal pour la première fois en 1944. Ce sera le coup de foudre. Elle prendra même un nom de scène français pour plaire à son public (nom qui en anglais sonne comme « sincère »).

Montréal était peut-être la capitale des plaisirs, mais le clergé avait encore beaucoup d’importance dans la vie des gens de cette époque, particulièrement au Québec. Afin de tenter de mettre fin aux spectacles d’effeuilleuses, un règlement municipal interdisait aux danseuses de quitter la scène moins vêtues qu’à leur arrivée.

Lili St. Cyr dut se dire « défi accepté » en apprenant l’existence de ce règlement. Au théâtre Gayety (coin St-Urbain et Ste-Catherine), cette artiste burlesque présentait un numéro dont tout le monde parlait (et dont on parle encore aujourd’hui). Elle débutait le spectacle complètement nue, dans une baignoire transparente, et s’habillait sensuellement tout le long de sa prestation. Jusqu’au dernier gant enfilé, on sifflait et applaudissait son audace.

Elle se produira pendant sept ans au Gayety, devant des salles bondées. Renouvelant ses mises en scènes avec originalité, elle fascina le public grâce à ses numéros créatifs, et se glissa même dans la peau de personnages mythiques comme Cléopâtre, Salomé et Carmen.

Lili St. Cyr en 1950, devant l’objectif de M. Garrett
Lili St Cyr dans le rôle de Salomé

En 1951, le comité de la moralité publique de Montréal la traîna devant les tribunaux pour indécence publique. Or, le règlement municipal ayant été respecté, le juge penchera du côté de la défenderesse. Qu’à cela ne tienne, Lili St. Cyr ne se remettra pas de la blessure éprouvée par ce procès et quittera Montréal peu de temps après pour aller poursuivre sa carrière aux États-Unis.

Se rendant à Hollywood (où son numéro de la baignoire présenté au club Ciro lui vaudra un nouveau procès pour indécence), elle se verra offrir quelques rôles au cinéma comme dans Le Fils de Sinbad (1955) et Les Nus et les Morts (1958). Elle jouera aussi son propre rôle dans certains films pour adultes tel que Striporama (1953) et Varietease (1954).

Sa carrière s’échelonnera sur trois décennies. Dès 1944, son salaire hebdomadaire moyen était de 5000$, soit cinq fois le salaire moyen annuel de l’époque. Ayant grandi dans la pauvreté, elle aimait le luxe. Même sur scène elle se parait de Dior, Chanel ou Cartier. Si un homme désirait la rencontrer après un numéro, sa servante devait relayer le message que Mademoiselle St. Cyr ne serait disponible que si la rencontre était accompagnée de champagne.

En parlant des hommes, Lili ne se mariera pas moins de six fois ! Sans compter les aventures qu’elle aurait eues, avec Orson Welles et, selon certaines rumeurs, Marilyn Monroe.

Dans les années 1970, elle ouvrira une boutique de lingerie destinée aux artistes burlesques et aux ménagères à Los Angeles, mais une dépendance à l’héroïne la fera malheureusement sombrer peu à peu et sa fortune sera dilapidée en quelques années.

Lili St. Cyr décéda en 1999 d’une crise cardiaque à l’âge de 80 ans. Son décès aura pour effet de ramener les artistes burlesques d’antan au goût du jour (on pense à Bettie Page).

À Montréal, on lui rend hommage à chaque année avec le Festival Burlesque Montréal.

Pour plus d’information sur le sujet :

Lili St-Cyr, reine de Montréal | L’Histoire nous le dira #37

Lili St. Cyr, L’effeuilleuse vedette des cabarets

Lili St-Cyr, stripteaseuse reine de Montréal

Lili St Cyr | Burlesque Hall of Fame

Evie B. Sweet

15 septembre 202213 septembre 2022

FredLaisser un commentaire

Faut-il arrêter d’utiliser l’image de Marilyn Monroe dans le Body positivisme ?

Avec le mouvement pin-up et le New Burlesque, la pin-up est devenue un symbole du féminisme et du body-positivisme : elle se réapproprie son corps, elle a une féminité assumée, elle jette aux oubliettes les idées sexistes (et racistes) du passé…

C’est le fameux « vintage style not vintage values » : un style vintage mais pas des valeurs vintage.

Mais les clichés sont tenaces, surtout avec une image idéalisée et romancée du passé. 

On voit alors sur les réseaux sociaux et autres blogs fleurir des montages où l’on montre à quel point la Femme était en tous points bien meilleure qu’actuellement. Ces publications sont souvent illustrées avec des photos qui sont plus récentes qu’elles ne le prétendent (le noir et blanc n’étant pas synonyme d’ancien) et avec des photographies de mannequins ou d’actrices souvent bien loin du quotidien de la ménagère des années 40-50 !

Des demoiselles dont les grand-mères n’étaient peut-être pas nées en 42…
Tuesday Weld, Mijanou Bardot (sœur de Brigitte) et Mamie Van Doren dans le film « Sex Kittens go to College » (1960)
Ce n’est pas n’importe quelle serveuse mais Lana Turner…

Dans ce passé digne d’une Madeleine de Proust, les femmes ne subissent pas le culte de la minceur. Bien au contraire, elles prenaient des compléments alimentaires pour grossir et faire la taille de Marilyn Monroe : un 46 !

La preuve ? Les dizaines de publicités qui vantent les poudres de perlimpinpin sensées vous rendre belles et désirables en étant plus grosses.

Oui, les photos sont sensées représenter le « après » 

La réalité ressemble plus à une biscotte. 

Vous remarquerez que dans ces publicités, madame ne finit pas avec des bourrelets sur la plage mais avec le gras qui miraculeusement se serait logé dans les fesses et la poitrine. Extraordinaire ! 

De même qu’il existe des produits pour « grossir », il en existe tout autant en face pour maigrir : de la boisson aux plantes jusqu’aux amphétamines, en passant par les régimes minceurs et les centres d’amaigrissement, les idées ne manquent pas pour faire perdre du poids aux dépens du bon sens et de la santé.

En même temps, on parle d’une époque où on recommandait aux femmes de se laver avec du Lysol (oui, du désinfectant !) pour être désirées par leurs maris… La France n’est pas épargnée (j’ai quelques magazines avec de magnifiques publicités du genre, parfois à côté des recettes de cuisine : Femmes Actuelles approuve !)

Et les actrices ?

Elles sont aux premières loges, elles en font même de la publicité, comme Hedy Lamarr, Zsa Zsa Gabor, Yvonne de Carlo… Imaginez-vous que Rita Hayworth était considérée trop grosse pour Hollywood dans sa jeunesse ? 

Margarita Cansino avant de devenir Rita Hayworth 
Zsa Zsa Gabor faisant la publicité pour « Ayds » sensé être un coupe-faim
Même Marilyn Monroe !

Alors quand je vois ce genre de photos avec Marilyn Monroe, ça me fait un petit pincement… 

Photos qui vous envoient direct au goulag des pin-up 

Marilyn Monroe est concrètement la femme qui, même après sa mort, est ramenée constamment à son physique : que ce soit en tant que sex-symbol à la ligne parfaite qu’en tant que personne ayant un surpoids supposé assumé. Chacun de ses plis, de ses bourrelets, est scruté pour prouver à quel point elle était grosse (pour ensuite l’utiliser avec une pseudo phrase bodypositive…), c’est assez ironique !

Son physique est tellement une obsession que l’on trouve ses mensurations très facilement : une moyenne de 90-60-90, on est loin d’une taille 46.

Faisant du yoyo (n’oublions pas qu’elle a eu plusieurs fausses couches et qu’elle prenait beaucoup de médicaments), elle suivait souvent des régimes. On peut même en retrouver sur internet et comme vous pouvez le voir, c’est assez restrictif. 

À la fin de sa vie, elle était d’ailleurs très mince, comme le montre cette photo prise lors du tournage de son dernier film « Something’s got to give » en 1962. 

Alors, doit-on arrêter d’utiliser son image lorsqu’on parle de body-positivisme ?

Je dirai : oui et non. 

Oui, dans le sens où il faut se rappeler que Marilyn Monroe a été et est toujours jugée sur son physique et qu’elle en souffrait. La presse n’était vraiment pas tendre avec elle (souvenez-vous de l’épisode du sac de patates), sans compter le fait qu’elle ait dû créer ce personnage de A à Z pour réussir à Hollywood (cours de diction, de maintien, décolorations, épilation du front… même son sourire était étudié !), et qu’elle aurait aimé être considérée plus que comme une blonde sexy et idiote. On est loin du meilleur exemple body positif. 

Et en même temps, non. Pas pour en profiter pour dénigrer en disant que « truc est mieux que machin », je vous vois venir ! Mais plutôt pour montrer que c’est une problématique qui est loin d’être récente et que ce que subissaient Marilyn et ses consœurs ne devrait plus avoir lieu au XXIe siècle. 

Quelques liens pour aller plus loin :

Marilyn Monroe’s True Size

Une plongée bouleversante dans l’intimité de Marilyn Monroe

L’histoire de la mini-robe

À bientôt !

Bidule Von Machin

29 juin 202227 juin 2022

FredLaisser un commentaire

Navigation des articles

Articles Précédents

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Retrouvez-nous sur Facebook

  • Facebook

Nos partenaires

Pages et Articles Phares

Marilyn Monroe, mort d’une star, naissance d’une icône.
12 février 1947, couverture du premier défilé de Christian Dior
The PUL&P Project
D’Emmanuelle ou de Pomare, l’histoire du sulfureux fauteuil en rotin.
Trucs et astuces : Comment faire tenir votre joli chapeau de paille?
Morticia Addams une glamour ghoul mythique
Les conseils de Mademoiselle Gisèle pour acheter sur Vinted.
Tuto le sac à fermoir pour une soirée élégante

Vêtements

Oh la la shop Playa De Aro

Pour découvrir les vêtements préférés de Mademoiselle Gisèle cliquez ici

Pin Up Fashion

Elsa Schiaparelli : irrévérencieuse et ‘’choquante’’ 

Nous sommes en Italie dans les années 20 ; les beaux jours de la haute couture. À ce moment, la sensibilité artistique, additionnée à un talent certain pour le marketing, n’étaient pas les seules choses qui permettaient d’accéder à la haute sphère de la mode. En effet, la ruse, l’opportunisme et le snobisme étaient également grandement… Lire la Suite →

5 janvier 20233 janvier 2023

Fred

Dis-moi quelles couleurs tu portes et je te dirai qui tu es

Les couleurs ont toutes leurs significations. Par exemple, le jaune est symbole de gaieté et le vert de sérénité. Les couleurs que nous préférons et que nous priorisons pour notre garde-robe peuvent en dire long à notre sujet ! Je vous ai donc concocté un petit descriptif de votre personnalité en relation avec la couleur… Lire la Suite →

1 décembre 20221 décembre 2022

Fred

Bijoux

Lydie Cherry Création

Pour mettre des paillettes dans ta vie c’est ici

Beauty Queen

Les questionnements de Miss Coco Champagne : La féminité pour vous, c’est quoi ?

Démarche chaloupée, talons hauts et rouge à lèvres… Sont-ce là des critères absolus signifiant féminité ? Mais c’est quoi la féminité en 2022 ? Féminité ou virilité sont des termes qui, inconsciemment, évoquent un autre temps, une époque où la domination masculine était à son comble et où la femme était enfermée dans des carcans… Lire la Suite →

3 novembre 202214 octobre 2022

Fred

Look Pin-up : avez-vous peur d’oser ?

Que diront les collègues au bureau ? Les gens me trouveront-ils bizarre ? Est-ce que j’aurai l’air déguisée ? Si ces questionnements t’ont déjà traversés l’esprit, ce billet est pour toi. Sous ma crinoline se cache une humaine composée à 80% d’anxiété, 15% d’excentricité et 5% de folle-aux-chats. Au fil des années, j’ai développé quelques… Lire la Suite →

1 septembre 20221 septembre 2022

Fred

Accessoires

Tiki Ema

Pour personnaliser tes tenues c’est ici

Les aventures de Dollykitten

Les aventures de Dollykitten épisode 12

La fin de l’aventure approche. Avant d’y être, j’avais une idée plus ou moins vague de ce qui m’attendrait en Nouvelle Zélande. Je pensais voyager partout, en Asie, en Australie, dans les îles Fidji ou encore en Nouvelle Calédonie. Je pensais que je rencontrerais l’amour, peut-être un maori, et que ma vie se déroulerait comme… Lire la Suite →

15 novembre 202016 novembre 2020

thepulpproject

Les aventures de Dollykitten épisode 11

Bilan d’une année d’aventurière vintage en Nouvelle Zélande Aujourd’hui, le 7 Juin 2020, cela fait un an que j’ai mis les pieds sur les terres de la Nouvelle Zélande alors j’ai décidé que cet article serait un peu différent des derniers. Je continuerai de vous raconter la suite de mon périple dans l’île du Sud… Lire la Suite →

7 juin 202024 juin 2020

thepulpproject

Décoration US

Hot Rod Spirit

Le meilleur de la déco US 50s c’est ici!

More PUL&P Please

Les étoiles ne meurent jamais

Que l’on y croit ou pas, nous sommes nombreux à aimer nous faire peur devant un bon film d’horreur ou bien mieux encore devant quelques documentaires traitant le sujet du paranormal. D’abord sceptique, j’ai depuis eu mon lot de péripéties qu’aujourd’hui je n’explique toujours pas, ce qui m’a donné envie il y a un peu plus… Lire la Suite →

3 avril 202120 mars 2021

Fred

Lolly Wish TV un projet à suivre et soutenir!

❤️❤️❤️ TADAM ! LOLLY VOUS PRÉSENTE SON PROJET FOU ET COMPTE SUR VOUS ! ❤️❤️❤️ 📺 LA LOLLY WISH TV ! 📺 Ce projet ambitieux prendra vie grâce à VOUS et votre GÉNÉROSITÉ et Lolly vous offre l’opportunité d’en devenir PRODUCTEUR. La Lolly Wish TV est un projet qui mûrit dans l’esprit de Lolly depuis… Lire la Suite →

6 janvier 20216 janvier 2021

thepulpproject

Challenge

Miss Pin Up France est partenaire de PUL&P

Découvrez le site Miss Pin Up France en cliquant ici

What’s up PUL&P?

Vintage Expo revient à Saint-Malo sous la forme d’un nouveau festival

Fort de son succès en 2019 avec 9.200 visiteurs sur deux jours, le salon Vintage Expo devient un festival en 2022. Plus long, sur deux sites, avec des soirées, et avec plus de concerts et de spectacles, cette nouvelle version imaginée par son organisateur Philippe Colas promet un excellent week-end du 15 au 18 septembre… Lire la Suite →

2 septembre 20222 août 2022

Fred

#thevintagefashionchallenge

Il est enfin de retour,  le challenge du moi de mai tant attendu par pas mal d’entre nous, sur instagram ! Le #thevintagefashionchallenge … mais qu’est-ce que c’est ? Introduisez dans la petite loupe, sur instagram, le hashtag ci-dessus et régalez-vous ! Trois instagrameuses, depuis quelques années consécutives, nous propose un challenge journalier.  Il se… Lire la Suite →

29 avril 2022

thepulpproject

Click here to translate

Créez un site ou un blog sur WordPress.com
  • Suivre Abonné∙e
    • PUL&P
    • Rejoignez 1 002 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • PUL&P
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…
 

    Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
    Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies