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Catégorie : Portrait d’artiste

Pin-up d’antan : Lili St. Cyr

Avant Dita Von Tease, il y avait Lili…

Bonjour les PULPies, ici Evie B. Sweet pour un brin d’histoire. En tant que fière Québécoise, j’ai eu envie de vous présenter une icône du burlesque qui a marqué la métropole de mon coin de pays.

Nous sommes dans le Montréal d’après-guerre. La ville est reconnue pour les multiples plaisirs qu’elle offre aux noctambules : façades illuminées de néons, musique jazz, jeux, cabarets… Sur la rue Ste-Catherine, on retrouvait des centaines de boîtes de nuits. Avec sa population francophone, les Américains qui venaient y passer un week-end avaient surnommé la ville : le Paris d’Amérique. C’était hautement glamour de venir passer quelques nuits à faire la fête à Montréal.

À cette époque, la reine des cabarets est sans contredit Lili St. Cyr.

Née Marie Van Schaak le 3 juin 1918 à Minneapolis, la jeune américaine à la formation de ballerine met les pieds à Montréal pour la première fois en 1944. Ce sera le coup de foudre. Elle prendra même un nom de scène français pour plaire à son public (nom qui en anglais sonne comme « sincère »).

Montréal était peut-être la capitale des plaisirs, mais le clergé avait encore beaucoup d’importance dans la vie des gens de cette époque, particulièrement au Québec. Afin de tenter de mettre fin aux spectacles d’effeuilleuses, un règlement municipal interdisait aux danseuses de quitter la scène moins vêtues qu’à leur arrivée.

Lili St. Cyr dut se dire « défi accepté » en apprenant l’existence de ce règlement. Au théâtre Gayety (coin St-Urbain et Ste-Catherine), cette artiste burlesque présentait un numéro dont tout le monde parlait (et dont on parle encore aujourd’hui). Elle débutait le spectacle complètement nue, dans une baignoire transparente, et s’habillait sensuellement tout le long de sa prestation. Jusqu’au dernier gant enfilé, on sifflait et applaudissait son audace.

Elle se produira pendant sept ans au Gayety, devant des salles bondées. Renouvelant ses mises en scènes avec originalité, elle fascina le public grâce à ses numéros créatifs, et se glissa même dans la peau de personnages mythiques comme Cléopâtre, Salomé et Carmen.

Lili St. Cyr en 1950, devant l’objectif de M. Garrett
Lili St Cyr dans le rôle de Salomé

En 1951, le comité de la moralité publique de Montréal la traîna devant les tribunaux pour indécence publique. Or, le règlement municipal ayant été respecté, le juge penchera du côté de la défenderesse. Qu’à cela ne tienne, Lili St. Cyr ne se remettra pas de la blessure éprouvée par ce procès et quittera Montréal peu de temps après pour aller poursuivre sa carrière aux États-Unis.

Se rendant à Hollywood (où son numéro de la baignoire présenté au club Ciro lui vaudra un nouveau procès pour indécence), elle se verra offrir quelques rôles au cinéma comme dans Le Fils de Sinbad (1955) et Les Nus et les Morts (1958). Elle jouera aussi son propre rôle dans certains films pour adultes tel que Striporama (1953) et Varietease (1954).

Sa carrière s’échelonnera sur trois décennies. Dès 1944, son salaire hebdomadaire moyen était de 5000$, soit cinq fois le salaire moyen annuel de l’époque. Ayant grandi dans la pauvreté, elle aimait le luxe. Même sur scène elle se parait de Dior, Chanel ou Cartier. Si un homme désirait la rencontrer après un numéro, sa servante devait relayer le message que Mademoiselle St. Cyr ne serait disponible que si la rencontre était accompagnée de champagne.

En parlant des hommes, Lili ne se mariera pas moins de six fois ! Sans compter les aventures qu’elle aurait eues, avec Orson Welles et, selon certaines rumeurs, Marilyn Monroe.

Dans les années 1970, elle ouvrira une boutique de lingerie destinée aux artistes burlesques et aux ménagères à Los Angeles, mais une dépendance à l’héroïne la fera malheureusement sombrer peu à peu et sa fortune sera dilapidée en quelques années.

Lili St. Cyr décéda en 1999 d’une crise cardiaque à l’âge de 80 ans. Son décès aura pour effet de ramener les artistes burlesques d’antan au goût du jour (on pense à Bettie Page).

À Montréal, on lui rend hommage à chaque année avec le Festival Burlesque Montréal.

Pour plus d’information sur le sujet :

Lili St-Cyr, reine de Montréal | L’Histoire nous le dira #37

Lili St. Cyr, L’effeuilleuse vedette des cabarets

Lili St-Cyr, stripteaseuse reine de Montréal

Lili St Cyr | Burlesque Hall of Fame

Evie B. Sweet

15 septembre 202213 septembre 2022

FredLaisser un commentaire

Sophie Sapphire et Ann Da Loos présentent le That’s Amore Burlesque Festival

Salut les pulpies,

Je vous retrouve pour la première interview burlesque de l’année avec à nouveau un festival en dehors de nos frontières ! Le “That’s Amore Burlesque Festival” a lieu chaque année dans la capitale italienne. Et oui je vous emmène à Rome, à la rencontre de Sophie Sapphire et Ann Da Loos, ses cofondatrices. C’est parti !

Tout commence en 2015 quand les deux amies se rencontrent lors d’un cours de burlesque. Chacune avait déjà un background artistique mais c’est la passion du burlesque qui les a réunies.

Pour Sophie, le burlesque n’était pas au départ une évidence : “J’ai commencé le burlesque par accident. Je ne savais pas ce que c’était”, m’a-t-elle confié, “mais j’ai tout de suite aimé cette discipline pleine de paillettes, de lumière, de beauté et de sensualité. Mon premier cours était un cours amateur, puis je me suis inscrite à l’académie burlesque de Rome où j’ai rencontré Ann.”

Sophie Sapphire

Ann a commencé bien plus tôt : “J’ai découvert le burlesque il y a 7 ans ! Avant cela j’ai fait de la danse du ventre pendant de longues années, après des études d’art et d’histoire. J’ai toujours aimé le cinéma classique et la danse.” Elle ajoute “j’aime le burlesque, à la fois pour la liberté et la créativité que permet la discipline. J’ai étudié deux ans à l’académie de Burlesque de Rome où j’ai rencontré Sophie. Aujourd’hui, j’étudie par moi-même en recueillant les conseils des meilleurs effeuilleuses au monde.”

Ann Da Loos, crédit Claudio Mino

Après leur rencontre, les deux amies se rendent compte de la difficulté de pratiquer leur art à Rome. Il n’y a pas de festival en Italie qui donne des opportunités aux débutants, aux amateurs ni aux artistes qui proposent des numéros non-classiques. Il n’y a tout simplement pas de place pour eux.

“Le projet est né avec le désir de créer un événement où vous pouvez donner de la lumière aux artistes émergents, découvrir de nouveaux talents burlesques, et où vous pouvez exprimer l’art à 360 degrés.”, explique Sophie.

Leur idée était de faire un festival différent, pour des artistes différents. Même le nom du festival s’inspire de cette volonté de ne pas faire comme les autres. Sophie explique ainsi :

“L’amour pour cette discipline m’a fait penser à un nom qui a immédiatement transmis l’idée de ce que c’était : une concentration de beauté et de talent ainsi que d’empathie et d’hospitalité « That’s Amore »! Nous aimons choyer nos merveilleux artistes et les faire se sentir chez eux!”

Et Ann d’ajouter : “En fait, nous appelons nos artistes “Artists of Love” “Artists of Amore”.

Cette année le festival fête ses 5 ans. Un exploit pour un festival qui n’a reçu aucun soutien de sa ville ! Les cofondatrices ont dû se battre pour le monter dans un pays où la discipline n’est pas encore démocratisée.

En Italie, quand on parle de burlesque, beaucoup de gens pensent au strip-tease, à la pole dance ou au film “Burlesque” avec Christina Aguilera. Il y a une vraie méconnaissance de cet art. De plus, le burlesque peine à décoller dans le pays car il est supplanté par la mode et d’autres choses.

Concernant l’absence de soutien public, elles expliquent : “Il n’y a pas de soutien de la part des institutions. Le burlesque et le cabaret ne sont pas considérés comme un art à part entière. Seuls les théâtres privés sont intéressés. Les théâtres publics nous sont tout simplement inaccessibles. »

Pourtant le burlesque n’est pas une discipline nouvelle en Italie. Depuis 25-30 ans, il existe des spectacles qui ont principalement lieu dans le nord du pays, notamment à Milan et à Turin. Et parfois à Rome de façon plus anecdotique. Mais la plupart du pays n’en a jamais entendu parler.

“Ce manque de visibilité fait qu’il y a peu d’opportunités pour le new burlesque, le dark comique. La part belle est faite au burlesque classique. Les artistes italiens sont d’excellents performers, très techniques, qui ont passé de longues années à étudier cet art. Mais ils manquent d’opportunités de montrer leur talent au public, de plus ils ne passent pas à la TV, et il y a peu de coopération entre les artistes.”

Pour financer le festival, les filles comptent donc bien sûr sur la vente des billets mais aussi sur le soutien de trois sponsors présents depuis le début.

“Nous avons trois sponsors fantastiques! Effplume, une marque d’accessoires burlesques qui crée de merveilleux éventails de plumes et de boas enchanteurs et précieux.

Marziposa, une marque de sous-vêtements entièrement fabriqués à la main.

Et la Chambre de Sophie Sapphire, qui est une ligne de robes et d’accessoires vintage.”

Le festival est le seul à avoir continué pendant la période du covid. En 2021, c’est une édition entièrement digitale qui a eu lieu, ainsi que durant l’été pour une édition spéciale.

Pour cette cinquième édition, Sophie et Ann ont donc choisi d’offrir la possibilité de voir les artistes sur scène mais aussi en ligne ! Plusieurs compétitions auront lieu tout au long du weekend, pour professionnels et amateurs, pendant lesquelles plusieurs prix seront décernés : meilleur teasing, meilleur comic, etc. Mais chose nouvelle, il y aura aussi une compétition exclusivement en ligne. Le public de l’édition en ligne pourra voter par email pour son artiste favori.

Attirer le public n’est pas une chose aisée donc. Les Romains sont difficiles, ils ne sortent pas beaucoup. Le public intéressé par le burlesque est minoritaire, local et pas très international. La publicité est faite principalement par les théâtres et des annonces sur les stations de TV locale.

“Actuellement notre festival est le seul événement live du pays. Alors on compte beaucoup sur notre public fidèle pour venir remplir le théâtre le jour J.” ajoute Sophie.

L’évènement est dans le centre de Rome dans un très beau et très ancien théâtre : le Ghione.

“Rome est une ville assez grande et il est très difficile d’y circuler.” explique Sophie, “C’est la première fois que nous serons dans le centre de la ville.”

Dotty Mac Lane

Le festival propose un line-up incroyable avec des artistes italiens mais aussi venu du monde entier notamment d’Espagne, du Portugal, de Russie, d’Australie, du Royaume-Unis, de Slovaquie, du Canada, des États-Unis, d’Irlande et aussi de France dont Dotty Mac Lane et Eva Des Lys qui concourent pour la compétition de Queen of Burlesque.

Eva des Lys

Il y aura également un jury trié sur le volet avec Betty Crispy, artiste Bordelaise, marraine de cette cinquième édition, mais aussi le producteur du Barcelone Burlesque Meeting (partenaire du festival), Betty Blonde (artiste, Italie), Neil Lewis (photographe, UK ), Lilian Dujour (Artiste, USA), et les co-fondatrices qui ont à cœur de bichonner leurs artistes.

Betty Crispy

“Cette année nous sommes particulièrement heureuses de notre line-up.” ajoute Sophie, “Il y a eu une explosion des candidatures avec des numéros plus qualitatifs, comme si les artistes étaient terriblement en manque de la scène et se mettaient à postuler dans les festivals comme si leur vie en dépendait!”

Plusieurs workshops seront proposés : du cancan par Betty Crispy, mais aussi du chair dance avec Ritto Wanderlust (Italie), et l’art du teasing avec Rudy Ruby (Espagne).

De quoi passer un bon moment en ligne ou en live, si un weekend à Rome vous tente, il n’est pas trop tard !

Et pour ceux qui préfèrent prendre leur temps pour organiser leur voyage, cette année encore les filles espèrent organiser une édition spéciale estivale pour prolonger le plaisir, mais tout dépendra de la situation sanitaire. Il aura lieu entre le mois de juin et de septembre, mais rien n’est encore défini. Si cela vous tente, guettez les annonces sur les réseaux sociaux pour postuler !

Paillettes et tourbillon de nippies,

Scarlet Ruby Storm

Retrouvez-les sur les réseaux sociaux !

27 janvier 202227 janvier 2022

FredLaisser un commentaire

Sally RocknRolla et les Soeurs de Minuit

Salut les Pulpies,

Vous le sentez le vent qui tourne ? Et par là je ne parle pas de la brise de décembre qui nous fait l’honneur de sa présence non, je parle bien sûr de la reprise de l’activité dans les lieux culturels ! Oui mes chatons, cette fois c’est la reprise. Les dates de spectacles et autres festivals s’annoncent les unes après les autres et bientôt on retrouvera sur scène, en chair et en os, mais surtout en chair nos artistes burlesques chéris.

Je vous parlais en avril d’une troupe Nantaise qui avait profité de cette accalmie pour préparer leur entrée dans ce monde merveilleux fait de strass et de paillettes, et bien elles ne sont pas les seules à avoir été studieuses. Dans le Grand Est, se trament aussi des choses, mais un peu plus mystique cette fois… L’envoûtante Sally Rock’N’Rolla, sorcière et effeuilleuse burlesque, nous en dit plus…

“A 27 ans, j’ai commencé la pole dance pour allier sport et féminité. J’étais davantage motivée par les chorégraphies que par les figures parfois trop élaborées. Amatrice de spectacles burlesques des Pin-Ups d’Alsace puis bénévole à ces évènements, j’ai d’abord décidé de m’inscrire au stage d’effeuillage de Luna Moka. Je me suis ensuite lancée en m’inscrivant à son école de danse La Clandestine.”

Stéphanie alias Sally Rock’N’Rolla, découvrait ainsi le burlesque en 2016 en entamant un cursus de 3 ans à l’école de la Clandestine. Ce qui devait être juste un passe-temps au départ deviendra vite une passion dévorante.

“J’ai commencé le burlesque pour avoir une nouvelle activité alliant sport et féminité, apprendre à danser mais surtout vaincre ma pudeur et redécouvrir mon corps. Je pense que pour beaucoup de femmes le burlesque permet de faire un travail sur son corps, de s’exprimer par la danse et la musique et de s’assumer quels que soient ses complexes.”

Les deux premières années de cours se composent uniquement de chorégraphie de groupe. Bien que Stéphanie s’épanouit dans sa nouvelle discipline, très vite elle en veut plus. Mais heureusement pour elle, la 3ème année du cursus est consacrée au développement d’un numéro personnel.

“J’avais besoin de m’exprimer très vite, j’avais déjà trouvé mon univers et mon personnage scénique. Au bout d’un an et demi, j’ai eu l’opportunité de monter sur les planches de La Clandestine lors d’une scène ouverte.”

Des numéros solo oui, mais dans un univers bien à elle ! Loin des clichés du burlesque classique, son truc à elle, c’est le rock !

“Je suis une grande fan de rock, de punk et de métal ! Ça peut ne pas plaire à tout le monde, mais c’est qui je suis vraiment. J’essaye de contrebalancer le côté sauvage avec des moments plus doux, poétiques ou glamour.”
Ce choix se retrouve aussi dans son nom de scène : “Une artiste locale, Marie Meier, a réalisé une peinture : Santa Rocknrolla. Quand je l’ai vu je me suis retrouvée dedans ! Quant à Sally, c’est un hommage au film d’animation “L’étrange noël de Mister Jack”. C’est elle qui sauve tout le monde dans le film, c’est un personnage fort et doux à la fois, je l’adore bien qu’elle soit trop peu mise en valeur à mon goût. De plus, elle est rousse comme moi. Mon nom de scène était donc une évidence. Ma passion pour l’univers fantastique de Tim Burton et le Rock’N’Roll sauvage ont créé Sally Rock’N’Rolla.”

En 2019, l’envie de monter un projet se fait sentir. Pour Stéphanie et ses amies, qui partagent une passion commune pour le burlesque mais aussi l’ésotérisme, l’envie d’apporter une valeur différente aux autres troupes françaises grandit. L’Alsace est une terre fertile en artistes burlesques. Il y a bien sûr le Strasbourg Burlesque Festival (le SBF dont on a parlé en février sur Pul&p), créé par Champagne Mademoiselle, mais aussi la troupe de burlesque des Pin-Ups d’Alsace, dont les membres sont d’ailleurs professeures à la Clandestine Strasbourg et Colmar.

“J’avais envie de continuer le burlesque mais pas seule. C’est plus motivant à plusieurs et avec des amies proches, c’est encore plus fun et bienveillant ! J’ai donc eu l’idée de monter une troupe burlesque en faisant appel à celles qui partagent les mêmes valeurs que moi. La magie. Que ce soit l’imagerie de la sorcellerie, des rituels chamaniques, la création de personnages imaginaires ou encore l’interprétation de contes. Je voulais proposer quelque chose de nouveau, partager nos univers et de toutes se compléter en apportant nos spécialités.”

La magie donc ! C’est curieux me direz-vous mais pas tant que cela. L’Alsace est une terre de sorcières. Elles rendent ainsi hommage à leur histoire en perpétuant des traditions et des croyances bien anciennes. Le nom de la troupe est venu à Stéphanie en écoutant le podcast “Les sorcières, une histoire de femmes de Céline du Chéné” sur France Culture. L’appellation des sorcières au moyen âge, “les bonnes dames de la nuit” l’a particulièrement marquée. De là “Les Sœurs de Minuit” sont nées.

“On voulait souligner l’aspect “sororité de sorcières » avant tout. Et puis on voulait un nom français qui sonne bien, qui nous ressemble et qui nous donne une identité particulière. On avait peur d’être une troupe de plus avec un nom en anglais.”

La troupe se compose donc de 6 amies. “Nous sommes amies dans la vraie vie depuis un moment, et même depuis le lycée pour Elurra Doll et moi!”

Stéphanie est la meneuse mais chacune a un statut égalitaire, toutes les décisions sont prises ensemble. Elles ont voulu prendre leur temps pour mûrir leur projet et se lancent officiellement en Juin 2020, mais c’était sans compter le covid qui en a décidé autrement.
Qu’à cela ne tienne, après l’annulation des premières scènes, elles se sont adaptées en organisant des performances en live sur instagram.

Un premier show arrive enfin sur les planches de la Clandestine le 10 juillet prochain ! Il se compose de numéros individuels et d’une chorégraphie de groupe. Mais attention, soyez prévenus, les filles ne font pas dans le classicisme. Leurs numéros sont emplis de magie mais pas que ! “On a certes des numéros dark mais d’autres aussi plus soft. Certains sont plus légers et drôles. On est là pour divertir et faire découvrir notre magie au public.” explique Stéphanie.

Passons donc aux présentations !

Il y a Amandine alias Velvet Mango qui du haut de ses 35 ans a eu envie en se lançant dans le burlesque de se réapproprier son corps. Après une formation théâtrale, ou elle a surtout travaillé l’expression du visage et des émotions, elle intègre le cursus burlesque de la clandestine. Amandine c’est la générosité incarné. Joyeuse, pétillante, c’est la maman du groupe. On retrouve cette générosité dans son nom de scène qui signifie “mangue de velours”. La mangue est son fruit préféré et Velvet est un clin d’œil au film Blue Velvet. Amandine fut sélectionné au SBF #1 pour la soirée des débutantes, et pour l’avoir vue sur scène, je vous garantie que ca envoie du lourd !

Velvet Mango

Ensuite Emilie alias Daâr Djiling, 37 ans, a elle commencé le burlesque à la Clandestine en même temps qu’Amandine, par besoin de liberté et d’exprimer une grande créativité ! Cette nana là c’est une grande bosseuse. Dans sa tête ça fuse, elle sort une chorégraphie toutes les 5 minutes. Danseuse et acrobate accomplie, elle fait des grands écarts sur demande ! En 2021, elle est sélectionnée au SBF avec son numéro de cigogne. Une “fan dance” mélangé à de la danse africaine. Petite anecdote ? Elle tient son nom de scène du bruit que faisait les bières dans son sac à dos quand elle était ado 😛 “Djiling Djiling” Elle a ajouté “Daâr” par la suite pour le côté mystérieux.

Daâr Djiling

Recrue suivante, Ninon, alias Elura Doll, a 33 ans, c’est la baby doll du groupe. Son nom de scène en est d’ailleurs inspiré. Quant à Elurra veut dire « neige » et fait honneur à ses origines basques et son amour pour l’hiver. Elle fut la première à prendre des cours à la clandestine à l’école de Colmar pendant un an. Forte d’un background en danse classique de plus de 20 ans, elle est aussi acrobate. Elle gère la “chair dance” et le cerceau aérien comme personne. Ses numéros sont beaucoup inspirés de l’univers des animaux et de créatures mystiques. Elle est capable de passer du tutu de ballet à un numéro d’électro plus dark sans effort ! Ses prestations remarquées lui ont valu d’être une guest régulière des Pin-Ups d’Alsace.

Elura Doll

Anais alias Lovely The Lady, 29 ans, est l’incarnation de la sexualité et de l’érotisme de la troupe. Elle a commencé le burlesque avant les autres, n’a jamais pris de cours et s’est formée auprès de grandes effeuilleuses. Elle a fait son nid en dehors de l’Alsace ! Arrivée à Strasbourg pour son école de maquillage et elle n’est jamais repartie. Au départ danseuse de modern jazz, elle a organisé des cabarets dans le sud d’où elle est originaire. Son univers est vaste, des années 1800 à 1900, en passant par l’érotisme et le vintage. Elle a même dansé avec les drag queen de Strasbourg. Elle passe avec aisance d’un univers fetish à un autre plus doux et délicat, avec elle, il n’y a pas de juste milieu. C’est aussi une sorcière active, qui affectionne la confection de potions, bougies, sels de bains et rituels.

Lovely The Lady

Et enfin, Mélissa alias Sweet Ginger, 26 ans, a comme son nom l’indique une double personnalité ! Ginger (gingembre) pour le côté piquant et Sweet qui signifie douceur. Surnommé “petit bonbon” par les membres de la troupe, c’est aussi le bébé puisque c’est la plus jeune. Elle a commencé les cours de burlesque à la Clandestine en 2015 pendant 2 ans et c’est vite devenu une passion. L’as du bricolage, elle ne cesse de créer des choses.. Son univers est emplit de malice : harlequeen, queen cactus et créatures imaginaires. C’est aussi une excellente danseuse, très gracieuse, elle vole littéralement sur scène dans ses numéros.

Sweet Ginger

Retrouvez donc très vite “Les Sœurs de Minuit” sur scène, à Strasbourg et suivez leur actu sur les réseaux sociaux pour d’autres aventures qui j’en suis sûre raviront vos mirettes !

Paillettes et tourbillons de nippies,
Scarlet Ruby Storm

Envie d’en savoir plus et de suivre leur actualité, retrouvez les soeurs de Minuit sur Instagram et sur Facebook.

Crédit photo Miss Cycy / Olivier VAX / Caroline Gife

7 juillet 20217 juillet 2021

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