Bonjour la communauté !
Aujourd’hui j’avais envie de vous parler de ce qui est pour moi la plus élégante des parures sur une tenue ou encore un accessoire, j’ai nommé : » la plume ».

Et pour introduire ce nouveau sujet, voici une phrase tirée de l’article : « Plume et mode à la belle époque, les plumassiers parisiens face à la question animale » d’Anne Monjaret. N’hésitez pas à le découvrir d’avantage, on y parle beaucoup du métier de plumassier parisien et de l’industrie animale autour de la plume.
« La plume, matière première d’origine animale, a toujours été utilisée, en France et ailleurs, par des professionnels de la mode et du spectacle pour garnir et embellir les vêtements et leurs accessoires, en particulier féminin. »
Boa porté avec une robe du soir. Tableau de Tissot, 1889
Les plumes peuvent être partout, sur nos robes, nos chapeaux, nos broches, nos éventails. Elles représentent le glamour, l’élégance mais également le monde du spectacle. C’est donc dans cet univers là que je vais continuer cet article en commençant avec le classique boa.
Très présent dans les cabarets et show burlesque, il est également l’accessoire incontournable de la pin-up.

Il peut être confectionné à partir de plumes d’autruche, de coq ou encore de dinde. Ce long rouleau rappelant la forme d’un serpent fut porté par les femmes vers 1900.
Mais il y a également son cousin que les show girls aiment manipuler sur scène, l’éventail de plumes.
Celui-ci a eu un certain succès à la Cour de France au 16ème siècle, l’éventail en plumes sous son aspect moderne n’apparaît pas avant 1855.

Ce ne fut que quelques années plus tard qu’il prendra une plus grande importance dans le monde de la mode grâce à la maîtrise de l’élevage des oiseaux et la mise à profit de la mue naturelle des plumes au lieu de la pratique de la chasse.
Les plumes de fantaisie étaient montées soit à plat, sur les brins constituant l’éventail, soit collées sur des plumes de basse-cour.
Parfois, il arrivait qu’une reconstitution de l’animal, en partant de la tête jusqu’à la queue, soit montée sur un éventail mais malheureusement l’oiseau était sacrifié.
Je vous conseille également l’album photo réalisé par Ryan Armbrust: » shoot sexy » qui vous donnera des idées de poses pour des photos style burlesque réussies mais pas que!
Personnellement, que ce soit en longueur ou en largeur, je préfère les voir danser sur scène accompagnées d’une belles paires de jambes, de talons et de lingerie.

Et vous les Pulpie’s qu’elle est la parure qui vous procure une sensation de glamour et d’élégance?
Photo de couverture Mademoiselle Gisèle par Soul & Body Boudoir