Miss Glitter Painkiller

Aurélien Aka Pepe Miguel Aka ourson a interviewé Miss Glitter Painkiller pour Culture PinUp et ça vaut son pesant de paillettes!

Bonjour, peux-tu tu présenter à nos lecteurs ?

Bonjour je suis Miss Glitter Painkiller je suis une effeuilleuse burlesque qui vit dans le sud de la France mais qui passe son temps sur la route ! Je vais fêter mes 14 ans dans le métier cette année.

J’organise également des shows burlesques (La Glitter Fever, Karao’boobs…), des cours, et je suis créatrice d’accessoires Les bibis de MGP qui avaient déjà fait l’objet d’un article dans Culture PinUp.

Crédit photo Marie Vosgian

– A quoi ton nom de scène fait-il référence ?

Mon nom de scène s’inspire de celui des effeuilleuses américaines qui ont souvent des pseudos à consonance française. Je voulais donc que ça sonne anglais pour plus d’exotisme ! Glitter, les paillettes, c’était obligé car j’adore tout ce qui brille depuis petite. Painkiller se sont les antidouleurs, je voulais ajouter une occurrence un peu plus sombre pour me définir mieux. On pourrait le traduire en français par Mademoiselle Paillettes Analgésiques 😎.

Crédit photo Bruno Beysson

– Depuis quand performes-tu et qu’est-ce qui t’a amené au burlesque ?

Je fais du burlesque depuis bientôt 14 ans. Je travaillais à l’époque comme journaliste chez Tatouage Magazine et c’est en interviewant Cerise Diva Champomy que j’ai découvert le burlesque. J’ai tout de suite été fascinée par cette discipline qui regroupait plusieurs de mes passions : la musique plutôt rock, le théatre et des des tenues et maquillages retro et sexys ! Et puis surtout la liberté d’être soi et de créer.

Crédit photo Eve Saint Ramon

– Es-tu plutôt troupe/compagnie ou préfères-tu travailler en solo ?

J’ai travaillé à mes débuts dans deux troupes, mais c’est vrai que c’est compliqué de bosser à plusieurs car tout le monde n’a pas le même degré d’investissement. Ce fut formateur mais l’idéal maintenant c’est que je travaille seule mais très souvent avec mes amies. Valentina del Pearls à Paris, Sayuri Gei à Bruxelles, Elise Belette à Lille ou encore Lili Chantilly à Montpellier.

Crédit photo Florian Staffolini

– Ton univers s’inspire plus du burlesque « classique » ou « néo » ? À quoi doit-on s’attendre en venant te voir sur scène ?

Mon univers est complètement « néo ». J’aime raconter des histoires et créer des ambiances inédites. Et si je peux dérouter et faire rire les spectateurs en même temps c’est parfait ! Je suis assez déchainée sur scène j’aime caricaturer certains traits de ma personnalité. Je peux tantôt être désesperée, hystérique, hautaine, féline, voir alcoolique ! Et tout cela dans les costumes les plus bling et imposants possibles ! J’aime sortir des clous pour que l’on se souvienne de moi, c’est-à-dire que je saute souvent sur le public, parfois je bois dans le verre des spectateurs et je les noie sous des paillettes !

Crédit photo Eve Saint Ramon

– En parlant de scène, tu te produits prochainement ? Comment peut-on suivre ton actualité ?

J’ai un site internet http://www.missglitterpainkiller.com où mes dates sont listées.

Je suis également très active sur ma page Facebook et mon profil Instagram (attention il y a beaucoup de chats et de vielles choses, deux de mes passions).

Quelques prochaines dates :

Je serai à St Martin de Valgualges près d’Ales pour le Rock’ Festival Tattoo aujourd’hui. 😀

Au Cabaret Burlesque à Paris les 12 et 13 avril 2019

A Lille pour un cours d’effeuillage le 14 avril 2019

Crédit photo Markus Alias- photographer

– Peux-tu nous raconter un souvenir particulier d’une scène qui t’a touché ?

Alors je dirais mon premier show à Las Vegas il y a deux ans pour le concours du Viva Las Vegas. C’était une expérience incroyable car des milliers de gens ont voté pour que je puisse m’y rendre. Moi qui suis anxieuse et plutôt angoissée de nature, j’avais une pêche d’enfer, et j’étais entourée de mon chéri et de proches. Il y avait un casting de malade de filles plus canons les unes que les autres. 800 spectateurs et le plus compliqué une scène de 24 mètres de long. Ah oui et j’étais la première à passer aussi ! Mais j’ai tout donné et je me suis éclatée ! Par contre qu’est ce que j’étais fatiguée après haha !

C’est vraiment génial de se savoir soutenue et suivie, la bienveillance c’est la meilleure chose du monde et il n’y en a pas assez je trouve.

– Peux-tu me citer 3 artistes qui t’inspirent dans ton travail ?

La première fut Michelle Carr la co-fondatrice de la troupe américaine Velvet Hammer. Elle a un charisme et une présence scénique incroyable.

Je suis aussi inspirée par des artistes musicaux comme David Bowie, Dave Gahan, Marilyn Manson… Oui ok ce sont des hommes haha !

Quand tous mes chakras sont bien alignés je me sens comme une rock star sur scène !

Crédit photo Ultimate Psycho

– Quelle vision as-tu du burlesque en France ?

Le burlesque en France évolue constamment. En voyageant beaucoup je me rend compte que notre burlesque est un burlesque narratif avec une grande part de théâtre plus que juste du strip tease et des beaux corps. J’espère que l’on va garder cela, car pour le burlesque est vecteur de messages et de reflexions.

– Un dernier mot pour la fin ? Tu as carte blanche !

Support your local stripper !

Il faut venir ou revenir voir les shows ! Nous travaillons extrêmement dur à ce que les numéros et spectacles changent et évoluent sans cesse ! Plus vous serez nombreux à venir, plus nous pourrons vous proposer de la qualité et de la nouveauté ! Et puis je pourrais continuer à payer des bonnes croquettes à mes chats haha !

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