Retour sur la sulfureuse histoire de la « blonde explosive » et du « pape noir », alias Jayne Mansfield et Anton LaVey, qui continue à faire fantasmer dans les chaumières dans cet article co-écrit par Dita et Trixie.
Aujourd’hui l’histoire est devenue mythique au point de faire l’objet d’un docu-fiction intitulé Mansfield 66/67, une histoire vraie basée sur des rumeurs et on-dit sorti en 2017 pour célébrer le 50ème anniversaire de la mort tragique de la Blonde au QI plus important que son tour de poitrine.
Jayne Mansfield et Anton LaVey se fréquentaient c’est un fait. Au point que ce dernier l’ordonnât, en 1966, prêtresse de l’Eglise de Satan, exhibant son corps dans des cérémonies sacrilèges. La carrière de l’actrice était alors réduite à quelques apparitions dans des supermarchés mais elle pouvait faire une parfaite VRP pour Anton LaVey.
Avec 3 divorces compliqués, un QI de 163, des opinions marquées contre la guerre, une popularité certaine, la maîtrise de 5 langues et une physique hors du commun, elle était même parfaite pour Anton.
Selon des rumeurs, la mort sordide de l’actrice de 34 ans, n’aurait rien d’un hasard… mais serait le fruit d’une manigance machiavélique : un sort jeté par Anton Szandor LaVey, fondateur de l’Eglise de Satan.
Le 27 juin 1967, vers 2 heures du matin, sur une voie rapide près de La Nouvelle-Orléans, la sinistre prophétie s’est réalisée. A bord d’une Buick Electra 225 bleu métallisé, Jayne Mansfield a terminé sa route de la plus horrible des manières : le haut du crâne trépané, après avoir violement percuté par l’arrière un semi-remorque.
Les enfants de Jayne, Mariska et ses deux frères, Zoltan et Miklos, se trouvaient dans le véhicule, miraculés. Mariska, la plus jeune de la famille, n’avait que trois ans.
Les témoins de l’accident disent se souvenir d’une enfant traumatisée, silencieuse, les yeux fixes et écarquillés comme pour contempler l’œuvre du diable, souffrant de profondes entailles au visage.
Les médias de l’époque se déchaînent. Jayne Mansfield fait de nouveau parler d’elle.
Celle qui croyait aux entrées flamboyantes et dont le mot favori était crescendo ne pouvait-elle pas rêver d’une fin tragique digne de James Dean?
Pour en savoir plus sur les derniers jours de la vie de Jayne Mansfield, nous vous conseillons donc ce docu-fiction présenté lors de l’International Film Festival de Rotterdam en 2017 avec des témoignages entre autres de Mamie Van Doren et Tippi Hedren. Et comme on est acides mais sympa on vous propose même un lien vers le teaser.
Vous pouvez également lire l’ouvrage de Simon Liberati qui est d’un abord moins sexy avec une écriture assez froide à la Bret Easton Ellis.
C’est tout pour aujourd’hui, on se retrouve vendredi prochain pour un nouvel article sur une icône de la Culture PinUp dans votre webzine préféré PUL&P.
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