Mata Hari ou l’art du mensonge

Que vous connaissiez son histoire ou non, son nom ne vous est certainement pas étranger. Plus que sa place dans l’histoire, son personnage relève du mythe sous les traits d’une séductrice invétérée qui aurait sû user de ses charmes pour se tailler une réputation d’espionne atypique et insoupçonnable. Mais sous ce tableau idylique de beauté courageuse et intrépide, ne se cache-t-il pas une vérité beaucoup plus sordide ?

Quand on dit d’une femme qu’elle est une véritable « Mata Hari » pourrait-on encore le considerer comme un « compliment » si l’on grattait un peu le vernis des apparences trop souvent trompeuses ?

L’affaire Mata Hari n’a jamais cessé d’intéresser le public. Si elle fut bien un agent double, que les renseignements qu’elle ait pu donner soient de moindre importance, elle fut avant tout une demi mondaine, avide de notoriété, d’une grande naïveté, dépassée par les événements, qui la conduiront au poteau d’exécution…

Mais qui était-elle ?

Partie 1 : L’art du mensonge.

Triste vie que celle de Margaretha Zelle, née dans une famille de petits bourgeois hollandais. Dès son plus jeune âge, son père commerçant chapelier, l’initie au mensonge et lui donne le goût du luxe.

Ils s’inventent une vie. Lui est un baron ayant fait fortune dans le pétrole, elle, ayant pour amies les petites filles de la haute société et allant dans les meilleures écoles.

Il l’inscrit d’ailleurs dans une des écoles les plus chères et en fait une petite fille imbuvable de prétention. Margaretha a 13 ans, lorsque son mytho de papa fait faillite. Elle sent que ses belles études vont avoir une fin.

Déjà très dévergondée pour son jeune âge, elle entreprend un « cours d’éducation sexuelle » avec le directeur de son école. Ce qui la conduira à son exclusion !

En 1895, elle entreprend une correspondance avec des Officiers hollandais en poste à l’étranger qui cherchent des épouses. Autant dire qu’elle maîtrise le « tinder » de l’époque, et jette son dévolu sur le capitaine John Briene Mac Leod, elle a 19 ans, il en a plus du double, peu lui importe elle veut partir à Java.

Elle l’épouse et a deux enfants. Mais le prince charmant, n’est pas vraiment celui auquel elle s’attendait. Jaloux, violent, porté sur la bouteille et les femmes locales, elle décide de partir vivre chez un autre Officier hollandais bien plus « cool ».

C’est à cette époque qu’elle s’initie aux danses indonésiennes dans une compagnie locale, où elle choisit le pseudonyme de Mata Hari (l’œil du jour), qui signifie en indonésien, le soleil…

La suite… Au prochain numéro ! Avec « l’hystérie ».

Trixie Pearl

Relecture The Trust Maker

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