Pour lire la première partie c’est ici.
En 1899, ses deux enfants tombent malades, sans doute empoisonnés par une des « épouses » locales de leur papa. Louise Jeanne en réchappe, Norman John trépasse. Semblant de rapprochement dans le couple, ces derniers quittent Java, rentrent en Hollande, où ils se séparent en 1902 et divorcent en 1907 (Margaretha étant sans le sou, ce sera John Mac Leod qui obtiendra la garde de la petite fille).
En 1904, elle décide de faire fortune à Paris, elle a la fièvre acheteuse et la folie des grandeurs. Elle prend le nom de » Lady Mac Leod « , mais ce titre ne lui ouvra malheureusement que les portes des bordels parisiens…
Elle vivote comme fille de joie jusqu’en 1905, où l’idée lui vient, face à la mode de l’exotisme faisant fureur… Elle sera danseuse javanaise et pour que ça marche, elle compensera son manque d’expérience en la matière, par un manque de vêtements.
Elle bluffe et séduit le tout Paris en prétendant que c’est la danse sacrée du dieu Shiva! Elle passe à l’Olympia, aux folies bergères.
C’est l’hystérie.
Comme beaucoup d’artistes de l’époque, elle a une double carrière, show girl et call girl de luxe.
Avec le vilain trait de caractère hérité de son papa, Margaretha, alias Lady Mac Leod, alias Mata Hari, avec sa folie des grandeurs grandissante, est prête à tout pour soutirer un max d’argent à ses amants. Sans réel scrupule. Peu importe leur âge ou leur physique, peu importe qu’ils soient ministres, députés, commerçants, ou petits patrons, ce qui compte, ce qui est le plus important, c’est un portefeuille bien épais. Elle vend son corps aux plus offrants.
Mais sa préférence va aux militaires. L’uniforme d’officier c’est son « kiff », pas le simple soldat non, le haut gradé !
En cette période insouciante d’avant-guerre, son credo, remplir son carnet d’adresse de riches amants, remplir sa minaudière d’espèces sonnantes et trébuchantes, et se produire sur les scènes d’Europe (surtout en Allemagne). Elle veut joindre l’utile à l’agréable, être célèbre et partager son lit avec de nouvelles proies argentées.
Avec l’arrivée du conflit en 1914, qui franchement ne la soucie pas plus que ça, elle va se trouver une autre activité, toujours attirée par l’attrait finacier…. Mais cela fera l’objet de la 3eme partie dédiée à la vie dissolue de Mata Hari…
Relecture The Trust Maker
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