Un soir où j’avais bu un peu trop de Chardonnay et où mon chéri n’avait pas envie de supporter mon euphorie, je me suis isolée et j’ai commencé un tête-à-tête avec Mrs Maisel…
J’étais tombée plusieurs fois sur la bande annonce, en me disant qu’il fallait que je regarde, que ça me plairait forcément.
Mon instinct ne m’a pas trompée !
Ce premier tête-à-tête m’a fascinée, c’est vrai qu’elle est merveilleuse Midge (surnom de Myriam Maisel), sa silhouette parfaite, son teint frais, ses grands yeux bleus, sa p*tain de garde-robe !
Il fallait que je dévore cette série, tout en la savourant. Alors le soir, après que le chéri s’était endormi, blottie dans ma couette et les coussinets moelleux de mon casque, je me perdais dans les fabuleuses couleurs de Mrs Maisel, c’était un peu comme un amant, mais en mieux : ton mec le sait et il s’en moque !
Avant de passer aux choses sérieuses, qu’est la revue en détails des costumes, quelques mots et quelques chiffres sur cette série.
Myriam Maisel, est une New-yorkaise, enthousiaste, organisée, minutieuse, cultivée, intelligente, bizarre, belle avec un incroyable débit de paroles. Mais surtout Midge est drôle !
Dans le premier épisode, on nous fait donc le portrait de cette incroyable femme et de son mari Joël Maisel, qui rêve de devenir humoriste. Myriam l’accompagne dans un club plusieurs fois par semaine pour qu’il puisse grimper sur les planches et y faire quelques sketches.
Mais voilà, ce n’est pas toujours un succès, et un soir, il étouffe de cette vie bien rangée et quitte sa femme Myriam, en lui avouant au passage que ça fait un mois qu’il la trompe avec sa Secrétaire… Classique !
Midge totalement abasourdie et désemparée, se boit une petite bouteille de vin (comprenez qu’à ce moment, j’étais très en phase avec le personnage, moi-même ayant un verre de chardonnay à la main) et va dans ce fameux club où Joël se produit de temps en temps.
La soirée est en train de se terminer au Gaslight, ivre elle monte sur scène, parlant toute seule, et se retrouve devant le micro à déballer sa vie et… Sa poitrine ! Les flics arrivent et l’embarquent ! Eh oui, nous sommes dans les années 50 ! Fin du premier épisode.
Mrs Maisel la série en quelques chiffres :
200 c’est le nombre d’échantillons de tissus qu’il a fallu pour trouver la bonne teinte du manteau rose qu’on peut admirer dans le second épisode.
20 c’est l’équipe costume qui est dédié exclusivement à la garde-robe de Miriam Maisel. (Pour vous donner un comparatif Disneyland Paris a une équipe de 50 personnes pour les milliers de costumes du parc)
Et 9 c’est le nombre de prix remporté : 1Golden Globes « meilleure actrice comique » Pour Rachel Brosnahan et 8 Emmy Awards (avec encore meilleure actrice pour Rachel)
La costumière de renom à Hollywood, Donna Zakowska a une grande expérience dans les costumes d’époques et n’avait jamais travaillé sur les fifties, rebutée par les jupes « circle » et les queues de cheval. Mais elle a accepté ce nouveau chalenge, car l’idée de travailler sur la garde-robe d’une New-Yorkaise des années 50, elle-même New-Yorkaise l’a séduite. S’inspirant de magazines Vogues d’antan, arborant des tenues de haute couture et colorées, Donna a su rendre attrayant ces vêtements pour la série.
S’appliquant à créer des tenues en adéquations avec les humeurs du personnage de Myriam Maisel, elle nous sert sur un plateau un défilé de look acidulé.
Passons à la revue de quelques looks, je vais mélanger les deux premières saisons, la troisième étant fraîchement sortie, je vous laisse la découvrir par vous-même.
Ne vous méprenez pas, sous ses airs de parfaite ménagère, Midge ruse.
Une jolie robe de mariée qui s’inscrit complètement dans les années fifties.
Je craque particulièrement pour sa simplicité et son élégance, ainsi que la longueur, qui laisse dévoiler de jolies chevilles.
Le rose est une couleur prédominante dans la garde-robe de Midge. Mais toujours avec des lignes faites par de grands couturiers. On remarquera aussi ce tailleur décontracté en Vichy, motif fard des années 50.
On y retrouve aussi de superbes manteaux, avec une coupe large. L’heure n’est plus à la restriction, nous sommes après la seconde Guerre mondiale, les coupes cintrées et étriquées, c’est terminé ! Place aux km de tissus.
Comme le reste de l’année, pour la saison estivale, Myriam arbore des couleurs joyeuses. Des tenues plus confortables, sans perdre en élégance, grâce aux accessoires, notamment les couvre-chefs. Je craque particulièrement sur « l’infinity hat ».
Un look un peu plus simple et qui commence à effleurer les années 60. Dans le début de la série nous sommes en 1958 et l’on peut apercevoir les prémisses de l’émancipation féminine.
En parlant d’émancipation, après sa rupture, Myriam décide de travailler, en envoyant valser au passage quelques dictats de l’époque tel que le divorce et l’obligation de rester au foyer.
Vous avez à présent un bel aperçu de cette fabuleuse Mrs Maisel. J’espère que vous l’apprécierez autant que moi.
Et à très bientôt pour une nouvelle série.
Relecture par Lady Honey Doll
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