S’il y a bien un basique dans la garde-robe de la pin-up moderne, c’est le bandana !
Ce carré, généralement de coton, est surtout connu pour son modèle au motif paisley (ou cachemire).
Souvent signe d’appartenance à un groupe ou à une communauté ou bien synonyme de hors-la-loi il est, avant d’être un accessoire vestimentaire, un objet du quotidien.
Avant de protéger les cheveux de Rosie La Riveteuse, le bandana a beaucoup voyagé à travers les continents et son usage a évolué avec le temps.
D’abord utilisé en Inde, son nom signifiant « attacher », c’est un mouchoir de coton ou de soie à motifs imprimés. Il est rapporté par les portugais en Europe au XVIe siècle et séduit par la suite les britanniques qui l’emporteront avec eux aux États-Unis.
Il y devient le foulard des cow-boys qui s’en servent pour se protéger de la poussière et… pour attaquer quelques diligences.
Le bandana conquiert aussi l’Amérique du Sud via les colons espagnols, devenant un signe de contestation notamment avec les révolutionnaires mexicains.

Son modèle le plus classique est un imprimé dit « cachemire » . Bien qu’en anglais, il soit appelé paisley , du nom d’une ville écossaise où il fut utilisé dans leurs manufactures, ce motif végétal est originaire de l’ancienne Perse.
Cependant, par son usage courant dans le milieu ouvrier, il est rapidement décliné autant en objets publicitaires qu’en supports de campagne électorale. Martha Washington aurait été la première à y voir son potentiel politique en faisant des bandanas à l’effigie de George Washington.


Avec la Seconde Guerre mondiale, on le retrouve sur la tête des ouvrières afin de protéger leurs cheveux des machines (si vous avez vu la série « Bomb girls », vous avez obligatoirement une scène bien précise en tête ! Et si ce n’est pas le cas, je vous conseille cette série fortement).

Il est un emblème patriotique sur les « Women Ordnance Workers » dont Rosie The Riveter est une représentation.
Si vous ne connaissez pas encore Rosie, c’est un personnage créé pour inciter les femmes à travailler dans l’industrie militaire américaine. Elle est surtout connue via l’affiche « We can do it ! » dessinée par J.Howard Miller dont la modèle serait Naomi Parker qui travaillait dans l’une de ces usines.

Mais c’est de Rosalind Palmer, une riveteuse dans l’aviation, qu’elle tire son nom. Elle serait à l’origine d’une chanson « Rosie the Riveter » interprétée par les Four Vagabonds* en 1943 et d’une comédie musicale du même nom en 1944 !
On ne lésine pas sur les moyens pour recruter, à tel point que les ouvrières de ces usines sont surnommées les Rosies.
Et comme vous pouvez le voir sur les affiches ci-dessous, la version de Miller est clairement inspirée par la tenue des « WOW » : combinaison de travail bleue, badge et bandana rouge à …bombes blanches ! (ou des boulets de canon)
Si vous voulez mon avis (non?), c’est quand même plus classe que des simples ronds blancs.



Depuis, il est devenu symbole des hippies avec des motifs plus psychédéliques, puis de bikers, de hard rockers, de rappeurs …, y laissant leurs empreintes à leur tour.
Enfin, plus récemment, avec le mouvement des pin-up modernes, il est essentiellement un accessoire pour les cheveux.
Loin des préoccupations des ouvrières des manufactures qui le portaient, la pin-up d’aujourd’hui l’associe au style vestimentaire « rockabilly » bien plus rock que ce que portait sa grand-mère lorsqu’elle en écoutait dans les années 50.
Mais ça, c’est une autre histoire !
- Pour les curieux/curieuses : Rosie The Riveter, Four Vagabonds
À bientôt !



Une dizaine d’années plus tard c’est Emile Berliner qui inventa le gramophone, celui ci remplaça la gravure sur cylindre par la gravure sur disque. Cela facilita les enregistrements, mais surtout la possibilité de reproduction. L’ancêtre de notre tourne disque voyait le jour.

Kinétophone
Le groupe s’est formé d’une manière très improvisée pour dépanner un bar nantais qui organisait une soirée sur le thème d’un rhum épicé très connu, créé en l’hommage du célèbre tatoueur old school Norman « Sailor Jerry » Collins (d’où le nom du groupe !).
Comment décririez-vous votre style musical ?
Vous faites des reprises, mais vous écrivez également vos propres morceaux, vous pouvez nous expliquer comment cela se passe pour l’écriture ?
Vous avez sorti un CD, comment s’est passé l’enregistrement ? Pourquoi ce choix de mettre à disposition un vinyle en plus du CD ?
Vous êtes du bassin Nantais, mais vous tournez un peu partout. Vous avez eu un planning bien chargé en 2019, comment peut-on suivre l’actualité du groupe pour acheter le vinyle ou vous voir en concert ?