The Spunyboys, Jamboree

On ne les présente plus et pourtant ils n’ont pas fini de nous surprendre. J’ai eu le plaisir de passer 30 minutes entre deux lives avec les Spunyboys pour une interview qui s’est transformée en discussion.

Et je me permets une petite mise à jour rapide fin 2020 pour faire la promotion de deux albums en prévente via Kisskissbankbank.

Rémi à la contrebasse et au chant, Guillaume à la batterie et Eddie à la guitare en sont bientôt à leur 1000ème concert.

On pourrait expliquer leur succès en une seule phrase « on fait ce qu’on fait et ce qu’on aime » et effectivement ça s’entend.

Le rockabilly c’est toute votre vie?

Rémi et Guillaume : On a testé d’autres styles avant de faire du rockabilly. Notre père vient du Jazz Nouvelle-Orléans. On a grandit avec ce son. Avec les années on s’est mis a écouter du Punk, du Funk, du Blues, de la musique Soul et même de la Pop.

Eddie : pour ma part je suis née dans le rockabilly, cette musique c’est ma vie. Mais il faut se rendre compte d’une chose c’est que le rockabilly c’est un mélange. C’est comme une recette, tu prends de la Country, du Blues, du Rhythm N’ Blues, t’ajoutes une pincée de Jazz, t’as du rockabilly.

Si tu aimes vraiment le rockabilly, tu écoutes forcément plein de styles de musiques différents.

Votre musique rassemble les foules. On l’a vu tout à l’heure. Vous avez commencé à jouer et le public est venu et s’est rassemblé pour danser. Même les spectateurs qui ne connaissent pas ont envie de bouger. Comment vous expliquez ça?

On joue en live. Les Spunyboys existent depuis 2006. On a d’abord beaucoup répété et depuis 2011 (avec l’arrivée d’Eddie) on a un bon rythme de concert.

On fête d’ailleurs notre 1000ème concert le 15 juin 2019 au Splendid de Lille et on vous invite à y participer.

Justement le 15 juin ça va être une grosse fête, vous m’en parlez?

Oui on a invité des pointures telles que Black Raven et Mischief et on va enregistrer un live pour l’occasion.

On veut faire quelque chose d’exceptionnel qui marquera les esprits. Si on doit évoluer ou tourner la page les gens pourront se repasser ce live par la suite.

Et Jamboree c’est un grand rassemblement. C’est comme chez les scouts! C’est l’envie de partager avec les copains, les groupes et le public car sans notre public on est rien.

J’ai remarqué que vous vous étiez fait tatouer le même symbole. Vous pouvez nous en parler?

Oui Nico Bandini, tatoueur à Lyon, nous a encré. Si tu veux on t’explique.

Il y a la Fleur de Lys pour représenter Lille, l’araignée car on aime sa façon de se déplacer, la toile d’araignée ça tu devines qu’on aime boire (rires). Les 3 tatouages sont différents mais sont dans le même esprit.

On aime aussi beaucoup le style de Greg Briko à Lille et Nels qui officie à Cambrai. Ils nous ont encrés de nombreuses fois et ce sont devenus des potes.

Parlons look, au quotidien vous êtes comme sur scène?

Rémi : Oui et heureusement. On ne se déguise pas. Ce serait trop triste. Même mes chaussettes sont d’époque (rires).

Non sérieusement on galère un peu mais on trouve. On se fournit principalement lors des festivals. On achète aussi de la reproduction de qualité.

On adore La Riviera Clothing. C’est vraiment de la super came. C’est une entreprise familiale et tout est made in England.

C’est un look qui coûte cher mais qui dure dans le temps. On aime cet esprit là. Enfin il arrive qu’une chemise qui a plus de 60 ans se découse si on bouge beaucoup (rires).

Antoine de Caunes vous a suivi pour un reportage sur les Hauts-de-France, il est sympa?

Il est encore plus sympa qu’à la TV. On sent que c’est quelqu’un qui aime les humains, le rock. On a passé un super moment ensemble. C’est quelqu’un qui n’a plus rien à prouver. Il fait ce qu’il veut et ce qui l’aime.

Vous êtes très populaires au Japon. C’est différent de jouer là-bas?

Eddie : oui le public est différent. L’accueil aussi. C’est culturel. Personne n’osera nous demander de jouer tel ou tel morceau là-bas.

Rémi : où qu’on aille on est toujours bien accueillis. C’est juste que la notion de respect est différente au Japon. On a quand même la chance d’avoir un super public.

Je ne peux pas vous laisser remonter sur scène pour votre deuxième passage sans demander à Rémi ses conseils coiffure. Alors la technique c’est quoi?

Un sèche-cheveux, un peigne, beaucoup de laque et mes mains. Ah oui et aussi pas mal d’entraînement.

Si vous n’avez pas encore votre place pour le 15 juin 2019 cliquez-ici et pour suivre les aventures des 3 lillois sur facebook c’est ici que ça se passe.

Dita Von Frite, crédit photo Frédéric Ruffin Regards avec son aimable autorisation.

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