Armida Vendrell, simplement appelée «Armida» dans le monde du spectacle, nait au Mexique le 29 mai 1911 à Sonora, fille du magicien Joaquin Vendrell, d’origine espagnole, qui se présentait comme le grand Arnold.
Sa famille exploitait une petite salle de cinéma dans une zone rurale de l’Arizona, effectuant des changements de bobines comme à l’époque.
Elle dansait avec ses deux sœurs, Lydia et Delores durant les entractes.
Décidant de quitter son coin perdu pour un théâtre de vaudeville à Los Angeles elle fut repérée et embauchée par Gus Edwards, impresario et star de théâtre, pour jouer à New York, mais comme elle ne faisait que 1m50 elle ne jouait que les rôles d’enfants. Edwards reconnaît son talent et la prend sous son aile. Elle fait son entrée sur le circuit du vaudeville avec des numéros de fantaisie et des sketches, tout en étant préparée à Hollywood.
En 1929, elle commence à jouer dans des films hollywoodiens dans des rôles typiquement latins.
Agée de 18 ans, elle se voit proposer un contrat de cinq ans avec Warner Brothers. Pendant le reste de sa carrière dans les films, Armida fut généralement choisie comme « danseuse spécialisée » dans des westerns du sud de la frontière et des romances mineures. Dans la comédie musicale Les Nuits de la Conga (1940), elle a chanté le célèbre chant traditionnel La Cucaracha (« Le cafard »). Bien qu’elle chante et danse, ce qui lui donne beaucoup de propositions de films, elle ne deviendra jamais une autre Lupe Velez.
Un de ses rares rôles principaux fut celui de The Girl from Monterrey en 1943, une tentative infructueuse du studio Poverty Row PRC de créer leur propre «Mexican Spitfire».
Elle réussit à rester devant les caméras jusqu’en 1951.
La petite étoile s’eteignit le 23 octobre 1989 à Victorville (Californie).
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