Les aventures de Dollykitten épisode 13

Quel plaisir de vous retrouver !

La dernière fois que j’utilisais un clavier pour vous écrire mes aventures, je me trouvais toujours en Nouvelle Zélande, et je m’apprêtais à rentrer au pays de la gastronomie, du luxe et des escargots. J’ai délaissé par la suite les écrits d’articles pour me consacrer à développer l’instagram de Culture Pin-up tout en me penchant attentivement sur mes propres projets que j’ai hâte de vous conter!
Si vous n’avez pas lu mon dernier article, n’hésitez pas à y jeter un œil https://culturepinup.com/category/evasion/dollykitten-en-nouvelle-zelande

Aujourd’hui en 2024 le COVID me paraît désormais bien loin, mais à l’époque fin 2020 nous étions en pleine crise sanitaire, même si la Nouvelle Zélande avait réussi à s’en dépêtrer bien avant l’Europe. Je profitais donc là-bas tout tranquillement des différents événements mais lorsque j’atterri dans la grisaille parisienne en Décembre 2020 en plein épisode de couvre-feu, le changement d’ambiance fut drastique!
Je décidais donc après cette année et demie en Nouvelle Zélande qu’il était temps que je prenne véritablement soin de moi, notamment de ma santé mentale, car il est bien connu: charité bien ordonnée commence par soi-même! J’étais en outre déterminée à aller d’autant plus loin dans ma vie et mes projets. Je suis alors rentrée retrouver ma famille durant les fêtes avant d’aller me balader à Lyon puis Avignon afin d’y retrouver mes amis. Durant mon escapade sur les routes du sud, j’ai fait un crochet tout particulier dans les Pyrénées, plus exactement à Pau.

Pourquoi Pau me demanderez-vous ? Outre le fait d’être la cité de notre cher Henri IV et de Monsieur François Bayrou, il s’agit de la ville vers laquelle je fais route depuis petite afin de rendre visite à mes grands-parents qui y vivent depuis bien longtemps. Mais au-delà de ça, cette fois-ci j’y avais prévu une toute autre rencontre bien particulière qui mériterait à elle-même son propre récit…

Petit retour en arrière: le début de cette histoire démarre en mars 2020, c’est-à-dire juste après l’annonce de la déclaration de guerre contre le covid. Je flânais tranquillement sur les réseaux sociaux lorsqu’un visage m’a particulièrement retenu l’attention. Un homme aux traits doux qui jouait de la guitare les cheveux aux vents. Après quelques échanges par commentaires interposés une longue correspondance vidéo débuta et je recevais de sa part de temps à autre des illustrations me représentant.

Nous avons passé ainsi de longues heures à discuter et ce jusqu’à mon départ de Nouvelle Zélande. C’est donc tout naturellement que je partais, non sans euphorie, à sa rencontre dans les Pyrénées. Celle-ci, vous vous en doutez, ne fût bien évidemment pas anodine et par la suite il décida de venir à son tour me rendre visite à Brest. Quelle erreur ne fit-il pas, car trois ans plus tard le voilà toujours bloqué en Bretagne à mes côtés, mais ce pour vivre notre plus belle histoire d’amour. Il a pour passion l’art dans sa généralité, il est artiste pluridisciplinaire autodidacte et son nom de scène est Scarrow.

Notre vie commença à se mettre tranquillement en place au bout du monde, le temps de trouver un appartement et du travail. L’idée était de mettre de l’argent de côté avant de repartir sur de nouvelles aventures, mais dans ce récit vous l’aurez compris, rien ne se passe jamais comme prévu!

Mon retour au bercail n’était pas passé inaperçu et c’est ainsi que je fus contactée par le comité Miss Pin-up Bretagne. Si vous ne connaissez pas, il s’agit d’une élection telle que celle de Mme de Fontenay mais version jupons et victory rolls!

Pour en revenir à nos moutons, le comité me proposait de devenir la marraine des candidates de l’élection. Cette proposition me permit de participer à nouveau aux événements qui reprennaient tout doucement après le COVID.
Mais surtout j’eu la chance de rencontrer l’équipe du comité Bretagne et les candidates, qui pour certaines, deviendraient par la suite des amies proches, pour leur plus grand dam …

Mon rôle de marraine perdura presque deux années, et comme il semblerait que juger soit ma spécialité, en tout bienveillance bien entendu, cela me permit de participer également comme juge aux élections nationales aux côtés des copines que je retrouvais avec plaisir: Loulou Sweet Potatoe (ann-so), Mademoiselle Gisèle, Dolly Page (Rose Des Lys) ou encore Audrey Miss SweetBlack pour ne citer qu’elles.

En parallèle j’avais été contactée par une brestoise montant son association burlesque. Elle me proposa de rejoindre l’aventure en adhérant à son bureau.

Ça y est! Après des années, je remettais enfin un pied dans l’événementiel en organisant des soirées cabaret et d’effeuillage burlesque avec notre toute nouvelle association Burlesque Brest Folies.
Mais le burlesque qu’est-ce-que c’est en fait? Quand on évoque le terme on pense en particulier à l’effeuillage, c’est-à-dire l’art de se déshabiller avec sensualité ou humour. C’est glamour, c’est drôle et c’est inclusif, on adore! Mon truc à moi c’est d’être sur scène mais en restant cependant vêtue.


C’est donc tout naturellement que je reprenais la présentation micro durant nos différentes dates, exercice auquel je m’étais déjà adonnée lors de défilés vintage. De la sorte ma toute nouvelle carrière de présentatrice débuta.

L’enchaînement des événements cités précédemment me donna finalement le courage de lancer ma propre association dédiée à ma passion première. Elle a pour objectif de faire naître une communauté nationale bienveillante basée sur le partage: We Love Vintage.

Vous ne la connaissez pas encore? Pas d’inquiétude, ça ne saurait tarder. J’aurais notamment l’occasion de vous en reparler dans un prochain article, alors restez connectés à Culture Pin-up …

J’étais partie à l’étranger dans l’espoir d’y accomplir des rêves, il m’aura fallu atterrir, dans tous les sens du terme, à l’autre bout du monde pour comprendre que je pouvais tout aussi bien les réaliser en toute logique dans le pays dans lequel je suis née et où je bénéficie de tous avantages: la Bretagne ! Ah non, excusez-moi, il s’agit de notre cher pays au drapeau tricolore, même si je préfère personnellement notre Gwenn-ha-du regional.
La création de notre association m’a aussi permis de concrétiser un rêve que je gardais en moi depuis de très longues années: organiser un festival vintage. Je souhaitais en effet voir rassembler en un événement tout ce qui m’attrayait: de la danse, à la musique, en passant par les pin-ups, les voitures ou encore l’histoire. Le but étant de faire découvrir notre passion au grand public tout en rassemblant tous les vintagers environnants pour un beau moment de convivialité. Résultat: des passionnés des quatre coins de la France ont fait le déplacement à l’occasion du Brest Vintage Market et cette première édition a remporté un franc succès !

Derrière ce projet tant attendu, après 17 ans j’étais bien décidée à chanter de nouveau devant un public. L’occasion était parfaite durant mon propre festival devant famille et amis en compagnie d’un groupe de copains rock n roll. Le pari était osé, surtout après tant d’années sans pratiquer, mais personne n’ayant osé critiquer mes talents de castafiore, le jeu en aura finalement valu la chandelle!
La réalisation de ces différents objectifs m’a permis de prendre davantage d’assurance, de me faire confiance et de surtout m’apercevoir que j’étais capable de réaliser tout ce que je souhaitais à condition de travailler passionnément. Au bout du compte cette expérience m’a beaucoup inspiré, je me retrouve aujourd’hui lancée dans de nombreux projets associatifs et personnels.

Mon séjour chez les All Blacks m’avait révélé une toute nouvelle facette de ma personnalité mais celle découverte en Bretagne est encore plus passionnante! J’ai en effet constaté des changements à mon sujet induits au fil de ma relation amoureuse, de mes rencontres amicales ou encore de mes expériences associatives. Tout cela a fait naître une toute nouvelle version de moi : plus sensible, plus entreprenante et plus confiante, même si entre nous, l’avis de ma famille serait certainement bien loin de ça, pour eux je suis juste encore plus folle! Mais comme dirait Herbert Spencer: “Ce qui, en fin de compte, détermine les opinions, ce sont les sentiments, non les facultés intellectuelles.”


Je peux donc le dire maintenant : je me sens heureuse et épanouie face à cette nouvelle vie emplie de projets, d’amour et d’évolution. Je comprends pourquoi il était important que je rentre en France, je suis certaine que beaucoup de choses surviendront encore et j’aspire à découvrir ce que la vie me concocte. En attendant, j’attends impatiemment de me rendre sur les prochains événements prévus pour vous rencontrer comme Béthune Rétro et High Rockabilly à Calafell.


Je reste également disponible pour échanger sur les réseaux sociaux :
instagram: https://www.instagram.com/dollykitten_marion/ facebook: https://www.facebook.com/Dollykitten/
tiktok: https://www.tiktok.com/@dollykitten_marion
youtube: https://www.youtube.com/channel/UCy8u0IraYpjhlZT_XwZT-XA

Publié par

Laisser un commentaire