Les aventures de Dollykitten, épisode 1

DÉMÉNAGER À L’ÉTRANGER

Peut être avez-vous déjà déménagé dans votre vie? Peut être avez-vous même déménagé dans une autre région ou à l’étranger ? Il paraît que peu de personnes osent sauter le pas afin de tenter l’expérience et pourtant…

J’ai vécu 21 ans en Bretagne où j’avais déjà l’habitude de déménager régulièrement avec ma famille. A 18 ans, j’ai pris la décision de changer de département, à 21 ans je suis partie à l’autre bout de la France, dans le sud à Avignon. Puis quatre ans plus tard je décidais de m’installer à Lyon.

De part ma passion pour l’univers Vintage, j’ai rencontré beaucoup de personnes et grâce à elles, j’ai pu sillonner la France entière, allant de Salons de la mode aux concerts Rockab. C’était le premier pas vers l’accomplissement de mon rêve. J’ai toujours ressenti le besoin de voyager. Mais il me manquait quelque chose. Comme une nécessité de découvrir de nouveaux paysages et une nouvelle culture, une autre façon de penser et de fonctionner.

Cependant il y a toujours cette peur de l’inconnu, et toutes ces craintes presque irraisonnées de toutes les pires choses qui puissent arriver:

-se perdre

-se retrouver sans-le-sous

-se faire voler ses papiers

-se faire agresser

Mais quand on y réfléchit bien, toutes ces choses peuvent également nous arriver dans notre pays natal. Le tout est de simplement les lister pour ensuite les affronter plus facilement. Il y a toujours une solution à tout, à condition d’y réfléchir et parfois de s’y prendre suffisamment en avance.

Le décès d’une personne très proche m’a véritablement fait prendre conscience que ma vie pouvait prendre fin dès demain. Quelle claque ! Je n’étais pas à l’abri d’une maladie foudroyante ou d’un accident imprévisible. Je me suis alors remémorée tous mes rêves de petite fille et celui évidemment qui m’est revenue en tête était le voyage. C’était une évidence !

Voyager n’est pas une chose facile, il y a certains choix et sacrifices à faire. Comme j’ai la chance d’être entourée d’amis qui voyagent beaucoup, souvent je leur demandais comment ils s’y prenaient. Je ne faisais que leur répéter d’un ton morose: « Ça coûte cher un voyage », et ils me répondaient alors que tout n’était qu’une question de priorité. Et ils avaient raison !

Tandis que j’allais faire les magasins, ou réservais mes vacances quelque part en France, eux mettaient de côté leur argent et dépensaient leur budget loisir dans ces voyages. Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir ce formidable outil qu’est Internet. Les voyages au fil des années se sont démocratisés et la concurrence s’est ouverte offrant ainsi un plus gros marché. Nous pouvons choisir des destinations en fonction de ce que les compagnies aériennes les moins cher peuvent proposer. En s’y prenant suffisamment à l’avance et en comparant les prix et les dates il y a toujours possibilité de s’en sortir à moindre budget.

J’avais une amie qui vivais à Los Angeles depuis deux ans et qui me demandait régulièrement quand est-ce que je lui rendrais enfin visite. Cela me semblait pourtant impossible depuis des années, cependant après mon fameux déclic dont je vous ai parlé plus haut, j’en ai eu assez d’envier les gens pour leurs voyages alors j’ai décider de réaliser le mien.

J’ai regardé les billets d’avion et sept mois plus tard, je réalisais mon premier voyage long courrier dans l’une des villes dont je rêvais depuis petite : L.A. Peu de temps après, j’ai découvert que j’avais de la famille à La Réunion et je vous le donne en mille, j’ai réservé en lowcost mon aller-retour sur l’île !

Une fois que l’on goûte à l’aventure il est difficile de ne pas tomber accro et j’ai ensuite enchaînée : Londres, Madrid, Bruxelles et Djerba ! Vivant à Lyon j’avais la chance d’avoir à proximité un aéroport qui correspondait avec beaucoup de pays en Europe et au Maghreb.

Je me suis donc renseignée sur les sites des compagnies aériennes pour regarder quelles étaient les destinations les plus attractives financièrement. Aussi le développement des réseaux sociaux permet aussi de se mettre en contact avec des personnes partout dans le monde.

J’ai donc proposé à certains de mes contacts de leur rendre visite en leur demandant s’ils avaient la possibilité de m’héberger sur place ou pas. Il faut être astucieux lorsque l’on veut voyager. Cela m’a permis d’appréhender certaines de mes peurs. La peur est souvent due à l’ignorance et à l’inconnu. En voyageant régulièrement j’ai dû faire face à certains soucis non planifiés et à m’habituer à l’inconnu. Il y a certaines choses qu’on ne peut planifier ou contrôler il faut donc apprendre à les gérer et les contrecarrer.

Après tous ces voyages il était temps pour moi de réfléchir à déménager. L’idée me trottait en tête depuis Los Angeles, alors je me suis renseignée à propos des démarches nécessaires pour obtenir le visa. Les États-Unis semblaient très compliqués en matière d’immigration.

L’Angleterre m’attirait beaucoup, mais après un séjour à Londres malgré un amour incommensurable pour la ville je trouvais le climat et l’ambiance trop proche de la France.

Pour un déménagement de longue durée je préférais une expérience vraiment dépaysante! J’avais entendu parler du Visa tourisme-travail attribué aux jeunes français de moins de 30 ans et qui concernaient certains pays tel que le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Je me disais que pour une première expérience hors de France, une facilité administrative ne serait pas de refus. A la suite de mon séjour à La Réunion j’ai pris véritablement conscience de ce que je souhaitais:

– un pays avec des paysages majestueux pour me reconnecter à la nature et me dépayser

– un pays anglophone pour devenir bilingue

– un pays où je pourrais continuer ma passion pour le vintage

– un endroit où je pourrais trouver du travail sans trop de difficulté

Il m’a semblé que la Nouvelle-Zélande correspondait à tous ces critères. Il est vrai que le Canada et l’Australie aussi mais ces pays m’attiraient moins de part leur climat et leur faune. J’ai alors entamé les démarches sur Internet pour effectuer ma demande de visa qui s’est faite très simplement.

J’ai regardé sur Internet l’ensemble des démarches nécessaires lors d’un déménagement à l’étranger et j’ai pris un billet d’avion sans retour. La machine était lancée je ne pouvais plus reculer, il fallait maintenant préparer le déménagement et les adieux…

Dollykitten

(N’hésitez pas à cliquer sur mon pseudo et à suivre mes aventures sur Instagram)

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2 réflexions au sujet de « Les aventures de Dollykitten, épisode 1 »

  1. Génial ton histoire. Jy ai moi aussi pensé de faire de même. Mais la vie fait que je suis toujours en France. Peut etre a la retraite car je suis un privilégié (retraite jeune 55 ans). Je suivrai tes aventures. Bon courage et bonne route.
    Seb

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